J’écris ton nom vélodrome
Malgré des études approfondies en lettres nous n’avions jamais vraiment compris le vers d’Eluard ; « La terre est bleue comme une orange ». Désormais nous savons. Le poète de la Résistance parlait c’est évident du stade vélodrome de Marseille et de l’Olympique de Marseille son hôte historique. Un des rois des télécoms Orange vient de signer un bail à 3 millions d’euros l’année pour qu’en terre bleue et blanche le Vel’ porte son nom. L’humour des supporters ne devrait pas être pris de cours avec Orange, ceux des quartiers (d’Orange) comme ceux des loges chics qui devront abandonner les bulles désormais pour un jus d’orange plus olympien. Reste à l’équipe d’éviter les pépins pour qu’on ne dise pas qu’elle a volé l’orange du marchand.
Salut l’ami
C’était un type bien. Drôle, courtois, avenant. Le hasard de la vie professionnelle m’avait fait croiser sa route. Nous nous étions retrouvés en Thaïlande. Je représentais Le Provençal et lui RMC. Sur un éléphant et dans la jungle, nous avions partagé des fous rires qui devraient être remboursés par la sécurité sociale, tant ils font du bien. Emmanuel Maubert vient de tirer sa révérence, à 51 ans. Son cœur, qu’il avait grand, l’a lâché. Une mauvaise blague qui n’a fait rire personne.
Promis juré, c’est l’avenir
En ces périodes d’orientation beaucoup de jeunes étudiants sont désorientés. Quel master choisir en particulier dans la palette, très riche, de ceux que l’on désigne comme « professionnalisant ». Certes ceux qui les animent avancent des statistiques alléchantes, sur les débouchés professionnels. Elles sont contrôlées, avec peu de moyens, par les hautes instances universitaires, mais ce sont ceux qui abritent ces masters qui les établissent. A y regarder de près on peut parfois douter de leur sincérité, le marché du travail étant ce qu’il est. Comme on l’écrit en marge des dissertations dans le secondaire, « peut mieux faire ».
Y a de quoi être débouté
La famille Tir, citée dans le livre de Marie-France Etchegoin « Le roman vrai de Marseille », s’était tournée vers la justice et demandait le retrait des passages où elle était évoquée. Elle a été déboutée et condamnée à payer tous les frais de justice. Elle attendait de ce recours aux tribunaux une compensation financière pour laver sa réputation. Le travail de la femme de plume a été de fait jugé honnête et sans tâche. Il n’y aura pas de tir au pigeon.
Pourquoi faire simple
Quand on peut faire compliqué… Le tunnel le moins utilisé de Marseille devrait être le plus utilisé. Ainsi en va-t-il en notre bonne ville lorsque des têtes pensantes dépensent sans vraie logique. Lorsque vous arrivez d’Aubagne ou Toulon et que vous souhaitez rejoindre le premier Prado et le boulevard Perrier vous êtes une poignée à emprunter la voie la plus courte c’est à dire la ligne droite. Il faut en effet un œil très exercé pour repérer le passage qui au rond-point qui clot l’autoroute vous indique ces cent mètres qui vous permettent d’éviter trois feux tricolores et d’atteindre directement les allées Turcat-Méry qui conduisent au Prado. Les méandres pour accéder à l’ouvrage sont inexplicables et inexpliqués puisque la signalisation est rare. Le concepteur avait sans doute en tête d’éviter qu’on voit un jour le bout du tunnel.
La meilleure défense, c’est l’attaque
Le vénérable confrère directeur des sports de France Inter et France Info Jacques Vendroux y est allé récemment d’un vibrant appel pour défendre son ami Michel Platini. Ce petit-neveu du général De Gaulle n’a pas ménagé ses formules pour venir au secours du célèbre numéro 10, privé d’Euro alors que la France en a obtenu l’organisation en partie sous son influence. Dans l’affaire qui oppose l’ancien champion d’Europe aux instances footballistiques Vendroux ne voit qu’injustice et pour argumenter il avance une formule choc « Michel, ce n’est quand même pas les frères Guérini ». Ces derniers ont dû trouver le coup pas très franc.
Les uns et les autres
On se réjouit de la nouvelle vie du quai Rive Neuve. On attend par contre un peu plus d’efforts du côté de l’hygiène. Les services du nettoiement ne sont pas les seuls en cause. Il faut une prise de conscience des utilisateurs et sans doute comme cela existe dans certaines nos villes ou à l’étranger un rappel à l’ordre permanent. Une ville où il ne pleut pas souvent est forcément plus exposée à la poussière, aux déchets volants et autres inconvénients. Un peu de savoir vivre ensemble, puisque l’expression est à la mode, serait un atout de plus. Le Vieux-Port après des décennies iniques a quasiment été débarrassé des fameuses barrières qui interdisaient le bord des quais. Il ne faudrait pas que la fête soit gâchée par quelques malotrus qui n’ont pas eux de limites.