Le député Modem des Bouches-du-Rhône, Mohamed Laqhila, a réagit immédiatement après la décision du Conseil constitutionnel concernant la loi immigration pour laquelle il avait marqué son opposition et voté contre. Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision jeudi 25 janvier 2024. Il censure 32 articles de la loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration, qui en comptait 86 articles. Il censure en outre au fond, partiellement ou totalement, 3 de ses articles et assortit de réserves d’interprétation 2 autres articles. Il déclare partiellement ou totalement conformes à la Constitution 10 articles de la loi déférée, dont celui relatif à l’engagement de l’étranger de respecter les principes de la République.
« Je ne peux que me réjouir de la décision récente du Conseil Constitutionnel qui, en censurant les deux-tiers du projet de loi, met en lumière les raisons qui ont justement présidé à ma décision de voter contre cette loi. Il réaffirme d’une part la primauté de notre Constitution et la protection des droits fondamentaux qui en sont le socle, et d’autre part l’importance de la vigilance et de la rigueur dans l’élaboration des lois, afin qu’elles soient justes, équitables et conformes à nos valeurs fondamentales. Car on ne peut que regretter ce travail précipité fondé davantage sur des logiques électoralistes que sur de véritables engagements politiques et dans l’intérêt commun. »
Mohamed Laqhila invite à s’atteler aux causes sous-jacentes telles que « l’éducation, le logement, l’écologie, ou encore la coopération internationale avec une véritable lutte contre ce qu’il a appelle ‘’les Marchands de la Misère’’. En tant que député de la République, oui, je suis fier de la décision du Conseil Constitutionnel qui nous rappelle à notre devoir : légiférer avec sagesse, prudence et dans le respect absolu de la Constitution qui nous unit tous en tant que Nation. ».