4. Sécurité : des chiffres en amélioration
Contrairement à une idée préconçue et à quelques images faciles le nombre d’incivilités rapporté la population est « inférieur à la moyenne enregistrer dans les 11 grandes villes de France. » Les dépenses de sécurité́ ont connu une hausse de 8,9 % entre 2015 et 2018. Elles s’élèvent en 2018 à 192,60 € par habitant, faisant de Marseille, parmi les villes étudiées, celle qui y consacre le plus de moyens. »
5. Transports et mobilités : un retard avéré
Les Marseillais passent en moyenne 140 heures dans les embouteillages par an, ce qui est comparable à la moyenne constatée dans les 11 villes étudiées (143 heures). Le mode de transport privilégié́ par plus de la moitié des Marseillais est la voiture (52,6 %). Cette situation reflète un usage secondaire des transports en commun (28,1%, un chiffre inferieur à la moyenne des grandes villes) ainsi qu’une présence réduite des moyens de mobilité́ douce ou électrique : 0,08 borne pour 1 000 habitants, un chiffre inferieur à la moyenne. La commune de Marseille compte 1,1 vélo en libre-service pour 1 000 habitants, ce qui en fait la ville la moins bien dotée parmi les 11 villes. La ville de Marseille présente un nombre de kilomètres de pistes cyclables pour 1 000 habitants (0,09) très inferieur aux autres villes.
6. Urbanisme et logement : état stationnaire
Si l’on compare les chiffres de 2018 à ceux de 2014, les autorisations de construction ont progressé́, de 2,4% en nombre de logements, et de 10,3% en termes de m2. En 2018, la ville a ainsi autorisé la construction de 5 241 logements, contre 5 118 en 2014. Parallèlement, la part des logements vacants est restée stable (+ 0,6 point entre 2011 et 2016), s’établissant à 7,8 % en 2016, tout comme celle des logements sociaux, qui s’établit à 20,1% en 2019.
Repère
L’Institut Montaigne créé en 2000 par Claude Bébéar, présidé par Henri de Castries est un think tank, une plateforme de réflexion consacrée aux politiques publiques en France et en Europe. Il élabore des propositions autour de quatre axes: action publique, cohésion sociale, compétitivité et finances publiques.