La 13e édition du Printemps de l’Art Contemporain, qui se déroule du 13 mai au 13 juin, sonne l’heure du déconfinement de la culture. Les organisateurs de l’événement du réseau Provence Art Contemporain (PAC) ont mis toutes les chances de leur côté pour maintenir les 100 expositions des 500 artistes : les oeuvres seront exposées en plein air dans les parcs, les cours et les jardins. Quoi de mieux pour intégrer l’art contemporain aux paysages méditerranéens ? Des Goudes, aux jardins à la française du Pavillon Vendôme, jusque dans les anciens abattoirs de l’Estaque… Le festival investit le territoire pour « sortir des sentiers battus » souligne Julia Marchand, vice-présidente de la Fondation Van Gogh à Arles. Pour la première fois, le territoire arlésien est intégré à la composition avant les Rencontres d’Arles qui commencent le 4 juillet. Un programme bien chargé.
« C’est le premier festival post confinement » annonce d’emblée Jean-Christophe Arcos, délégué général du réseau PAC, lors de la conférence de presse le 7 mai. Selon lui, le festival avait fait « un énorme boom en 2019 avec 35 000 visiteurs » et 20 000 visiteurs s’étaient déplacés pour le week-end d’ouverture en 2020. Ainsi, malgré les jauges réduites de cette 13e édition, la responsable communication du réseau PAC, Clara Sfadj, s’annonce « très optimiste », notamment grâce à l’écrasante majorité des expositions gratuites.
Bien que le festival réponde à l’excitation d’un monde culturel sous cloche depuis octobre 2020, la sécurité des visiteurs reste la priorité. Du 13 au 19 mai, neuf créneaux de neuf personnes sont aménagés pour les visiteurs avant le déconfinement. A partir du 19 mai, le médiateur Groffrey Chautard accompagnera les visiteurs tous les samedis dans les centres villes d’Aix-en-Provence (le 23 mai) d’Arles (le 29 mai) et de Marseille (les 15 mai, 5 juin et 16 juin) sur trois créneaux horaires : de 10 à 12h30, de 14h-16h30 et de 17h-19h.
Côté financement, le festival et le réseau sont soutenus par l’ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques), la Ville de Marseille, la Direction régionale des Affaires culturelles, la Région Sud et le Département des Bouches-du-Rhône avec « un budget global du réseau est de moins de 200 000 euros dont 15% auto financés » précise Clara Sfadj. Le but cette année est de montrer la puissance en dehors du centre ville de Marseille pour porter un nouveau regard sur le territoire.
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