La notoriété du Pole Media de la Belle de Mai a largement franchi les frontières régionales, voire même du pays. Fort de cette renommée, son incubateur croule sous les demandes mais ne peut souvent répondre favorablement qu’à 8 ou 9 dossiers chaque année. Mais l’an prochain, il compte bien accélérer. Le 13 décembre prochain, l’incubateur va réunir un comité de sélection pour choisir parmi neuf projets candidats : « Cette fois, on va peut-être en prendre plus de la moitié », annonce la directrice, Céline Souliers.
Dix-sept nouveaux projets hébergés en 2017
L’objectif affiché est d’accueillir dix-sept nouveaux projets en 2017, soit le double des années précédentes. L’incubateur a déjà sollicité ses partenaires institutionnels pour financer cette croissance. Lors d’un soirée dédiée au pitch de jeunes pousses hébergées mardi 6 décembre, son président, Eric Berton, a même profité de la visite inopinée de Sabine Bernasconi, maire des 1er-7ème arrondissement de Marseille, pour lancer un appel : « Merci d’être venue soutenir nos jeunes entrepreneurs. Et surtout n’hésitez pas à doubler votre financement à la Ville », lui a-t-il glissé.
Un incubé étranger en janvier dans le cadre de French Tech Ticket
En juin dernier, l’incubateur Belle de Mai a été sélectionné pour porter le projet French Tech Ticket sur la métropole Aix-Marseille. En clair, elle accueillera un projet international dans ses murs pour une durée d’un an. Prévues pour arriver en janvier, 70 start-up du monde entier ont été choisies sur un ensemble de 1 000 candidatures. L’identité de l’heureux élu qui s’installera à la Belle de Mai est donc connu « mais on ne peut pas encore donner son nom car il y a toujours des problèmes de visas à régler », s’excuse Céline Souliers. Fin du suspense normalement avant la fin de l’année.