Une bataille peut en cacher une autre. Le maire d’Istres François Bernardini ne cache pas son ambition de conquérir la présidence du futur conseil de territoire qui remplacera le 1er janvier l’actuel Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI), Ouest Provence. Interrogé par Gomet’, mardi 15 septembre, en marge de l’inauguration à Istres du nouveau site d’essai de moteurs de Safran Snecma, l’ancien président du conseil général des Bouches-du-Rhône nous confie qu’il y a de «bonnes chances » qu’il soit candidat. Il fait état notamment de divergences de vision par rapport à l’actuel président de Ouest Provence, René Raimondi, le maire de Fos-su-Mer. Ce dernier a été l’un des plus hostiles opposants à la construction de la nouvelle métropole alors que François Bernardini y a toujours été favorable, même si ce fut parfois dans la discrétion.
Raimondi : « J’ai fait du bon boulot »
Dans un entretien accordé à La Provence la semaine dernière, René Raimondi confirme pour sa part qu’il sera bien candidat à sa succession : « Oui, mais je pense que je ne serai pas le seul ! Je pense avoir des arguments comme mon expérience à la tête de cette institution depuis trois ans, ou encore mes onze années de maire de Fos-sur-Mer. J’ai fait du bon boulot, certains l’ont d’ailleurs reconnu publiquement… Après, chacun fera part de ses arguments. » Un autre candidat, lui aussi socialiste, pourrait également sortir du bois et être l’arbitre de ce duel, le maire de Miramas, Frédéric Vigouroux.
Finalement l’élection du président de la métropole, promise à Jean-Claude Gaudin (LR) pourrait n’être qu’une promenade de santé comparée à l’élection dans le ou les conseils de territoires, les six ex-EPCI actuels. L’automne sera chaud dans les coulisses politiques.
Quels sont les six EPCI du territoire ?
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