Silencieuse depuis sa déclaration au soir de sa victoire dans les urnes marseillaises dimanche 28 juin, Michèle Rubirola prend officiellement la parole dans un communiqué mercredi 1er juillet. Dans ce dernier, elle sollicite le soutien de Samia Ghali et de ses colistiers en vue de l’élection toujours incertaine du maire samedi 4 juillet : « Je souhaite qu’ils travaillent avec nous dans cette direction en partageant avec le Printemps Marseillais un projet qui assure un rééquilibrage de Marseille et de ses politiques publiques dans tous les secteurs », explique la candidate du Printemps Marseillais.
Marseille « mérite mieux » que « des combinaisons politiques »
Alors que les rumeurs de tractations en coulisses entre le Printemps Marseillais et la sénatrice ex-PS et maire du 15-16 se précisent, Michèle Rubirola coupe court à ces bruits de couloirs en assurant que « l’avenir de Marseille ne se jouera pas sur des ambitions de postes, ou des mauvaises combinaisons politiques. Notre ville mérite mieux, elle mérite une alliance de projets ». Elle poursuit en appelant « toutes les forces de gauche, progressistes et écologistes » à se réunir et va encore plus loin avec « l’unité de toutes celles et tous ceux qui souhaitent rendre Marseille aux Marseillais », une formule déjà utilisée par le candidat de droite dissident, Bruno Gilles lors d’une conférence de presse le 17 juin dernier.
Michèle Rubirola reste bien candidate au poste de maire
Selon nos informations, les équipes de Samia Ghali et du Printemps Marseillais doivent se rencontrer dès demain. Ce communiqué prépare donc le terrain des négociations qui s’annoncent âpres pour atteindre un minimum de 50 voix au troisième tour qui désignera enfin le maire de Marseille. Et Michèle Rubirola de conclure dans sa missive qu’elle reste bien la candidate au poste de premier magistrat de la ville : « Je serai la Maire de cette Marseille apaisée et réconciliée, la Maire des Marseillais, de tous les Marseillais ».
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