La candidate LR aux municipales Martine Vassal, cible cette semaine d’un tract visant sa famille, dénonce dans un communiqué diffusé par son équipe « l’ambiance délétère dans laquelle se déroule la campagne pour les élections municipales et communautaires des 15 et 22 mars prochain à Marseille ». Un contexte « qui rend l’exercice démocratique particulièrement difficile pour nos candidats » explique-t-elle dans ce même document diffusé vendredi 28 février en fin d’après-midi.
« Mettre en œuvre toutes les mesures pour faire respecter la sincérité du scrutin. »
L’équipe de Martine Vassal
L’équipe de campagne de Martine Vassal en appelle ensuite à la protection de l’Etat. « Dans ces conditions et vu le contexte, l’équipe de campagne de Martine Vassal vient de saisir le Préfet et le Préfet de Police des Bouches-du-Rhône afin d’appeler leur attention sur la nécessité́ pour l’État de mettre en œuvre toutes les mesures pour faire respecter la sincérité du scrutin. »
Le communiqué évoque ensuite les risques de déstabilisation à proximité des bureaux de vote: « L’organisation et le déroulement des opérations électorales ne sauraient en aucun cas souffrir d’intimidations, de menaces ou de distribution de bulletins de vote « imposés » aux entrées ou aux alentours des bureaux de vote. »
« Garantir la sécurité́ des transferts du matériel électoral vers les bureaux centralisateurs. »
L’équipe de Martine Vassal
Et d’insister : « Nous souhaitons que soient mis en œuvre tous les moyens nécessaires, en ayant recours à la mobilisation des forces de l’ordre, pour sécuriser les abords des bureaux, éviter les intimidations et les inscriptions racistes, sexistes ou même xénophobes qui seraient inscrites sur les panneaux électoraux installés aux entrées. Les mêmes mesures sont souhaitables pour garantir la sécurité́ des transferts du matériel électoral vers les bureaux centralisateurs. »
Outre ces mesures, Martine Vassal demande « de la même façon, nous leur avons demandé de mobiliser largement des fonctionnaires d’État pour surveiller les opérations électorales et les dépouillements, en désignant notamment des scrutateurs. » A deux semaines du scrutin, la tension monte encore d’un cran.