L’entreprise de services numériques (ESN) Klanik, créée à Marseille en 2011 par Johan Guedj, sort de la crise sanitaire renforcée. Dès 2020, elle connaît une forte résilience par dans un marché qui accuse le coup. « Cette année-là nous avons progressé de 30% contre une baisse du secteur de 10% » se félicite Johan Guedj, le dirigeant fondateur de Klanik, interrogé par Gomet’ en marge de la séance de sélection du nouveau lauréat de l’incubateur maison Korner (plus d’infos à suivre).
Klanik fin 2022 : 600 personnes, 60 millions de CA
« C’est dans les moments les plus difficiles que l’on se révèle. Et nos collaborateurs ont créé encore plus de valeur que les autres » observe le dirigeant. En 2020, le Syntec fait état d’une baisse du chiffre d’affaires des ESN de 4,6% alors que Johan Guedj annonce une hausse de son activité de 30%. Mieux, il peut s’enorgueillir de faire encore mieux les années suivantes. « La croissance a été de 45% en 2021 et nous partons sur une prévision de hausse de 40% en 2022 » affirme Johan Guedj, chiffres à l’appui. L’activité aura plus que doublé d’ici à la fin de l’année (60 millions de CA) par rapport à 2019 tout comme l’effectif qui devrait atteindre les 600 personnes (100 recrutements dans l’année).
Une croissance, « auto-financée » assure Johan Guedj, qui devrait se poursuivre. Les marchés de Klanik, du cloud, à l’intelligence artificielle en passant par la cybersécurité et le software, et plus généralement tout ce qui peut relever de la transformation numérique des entreprises et des organisations, ne sont pas prêts de se tarir. Le groupe devrait donc encore étendre son déjà vaste territoire en France comme à l’étranger.
Un réseau français et international déjà étendu
La culture d’ouverture d’agences et de bureaux est bien ancrée dans l’entreprise qui est devenue en une décennie l’une des plus belles success story numérique du territoire. Outre le siège à Marseille et des implantions dans le Sud, à Sophia Antipolis, Monaco, Montpellier et Toulouse, Klanik a également tissé sa toile vers le nord dans l’Hexagone avec des sites à Lyon, Paris et Lille. L’objectif est d’ouvrir dans les deux ans des bureaux à Bordeaux et Nantes.
A l’étranger, Klanik déjà présent à Bruxelles, Montréal, Miami et Houston aux USA, en Tunisie, aux Emirats Arabes Unis envisage de prochaines ouvertures concernent au Qatar et en Arabie Saoudite. Un centre offshore, Klanik Mauritus, a ouvert en 2021 pour devenir une « coding factory » qui emploie déjà 30 collaborateurs. « Nous prévoyons 200 personnes à l’horizon 2026 » précise Johan Guedj.
Comment en est-on arrivé là ? Il faut remonter à la création de la société pour comprendre
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