Fin 2019, la Région Sud a lancé un nouveau dispositif pour accompagner les industriels dans leur transition numérique. Baptisé Parcours Sud Industrie 4.0, il prévoyait initialement d’aider 60 entreprises mais la crise sanitaire est passée par là et l’Etat et la Région ont décidé, grâce au plan de relance, d’augmenter la voilure pour soutenir le secteur face au contexte. « Au final, nous avons revu nos objectifs de 60 à 100 entreprises accompagnées en 2020 et on accélèrera l’année prochaine avec 160 sociétés », annonce Bernard Kleynhoff, président de RisingSud et de la commission « économie, industrie, innovation, nouvelles technologies et numérique » de la région Sud à l’occasion d’un point presse organisé mardi 17 novembre.
Deux millions d’euros de subventions déjà versées
Parcours Sud Industrie 4.0 s’adresse aux petites et moyennes entreprises industrielles d’au moins trois ans d’existence ayant un projet de transformation digitale. « Les besoins concernent en général une automatisation de la production avec des robots, de la fabrication additive ou encore la mise en place de logiciels ERP », explique Maud Favre, responsable de l’opération d’intérêt régional Industrie du Futur à la Région. La société aixoise Idetec, spécialisée dans la mesure des vibrations des sols sur les chantiers, est l’une des premières bénéficiaires du dispositif avec une subvention de 50 000 euros pour l’installation d’objets connectés.
L’aide de Parcours Sud Industrie 4.0 peut aller jusqu’à 200 000 euros pour les projets alliant numérique et transition écologique. A fin octobre, 16 sociétés ont terminé leur parcours pour un montant alloué de 2 millions d’euros d’aides au total. Parmi elles, Rising Sud cite notamment le glacier marseillais Emkipop, le fabricant de sandwich Orequip à Peynier ou encore le chaudronnier Djimp à Port-de-Bouc. Au total, 157 entreprises se sont aujourd’hui inscrites à Parcours Sud Industrie 4.0 et 45 projets sont en cours de validation. La métallurgie, l’agroalimentaire et l’électronique sont les trois secteurs les plus demandeurs du dispositif.