A l’occasion du lancement de la deuxième édition de l’usine extraordinaire à Marseille, le conseil national de l’industrie a tenu sa plénière au Mucem jeudi 14 novembre. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a dévoilé les prochaines orientations du gouvernement pour développer l’industrie française. Extraits de son intervention.
« Avec Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’Etat à l’Industrie, nous accordons une importance vitale à la reconquête industrielle nationale. Elle a été décidée par le Président de la République, mise en œuvre par le Premier ministre, la secrétaire d’Etat et moi-même avec l’objectif que la France soit, au XXIe siècle l’une des grandes puissances industrielles qui comptent sur la planète. Comme nous l’avons été au XIXe siècle en réussissant la révolution industrielle, puis au XXe, nous devons maintenant faire notre révolution technologique pour le rester. Quand je regarde le bilan des deux premières années, je constate que les résultats sont là. Notre politique économique, nos choix industriels donnent des résultats concrets ! Nous avons une accélération de l’innovation chez les PME, notamment grâce à la BPI. Nous avons lancé des accélérateurs de PME industrielles.
Nous avons un bilan solide en matière de compétence, en matière d’innovation, nous avons un accompagnement des entreprises à l’exportation qui se développent même si je considère que nous pouvons et devons faire mieux dans ce domaine. Nous avons des projets de plateformes numériques qui se développent dans de nombreuses filières. Etant aujourd’hui à Marseille, je pense plus particulièrement à la filière aéronautique avec la grande usine d’Airbus Helicopters de Marignane. L’aéronautique s’est particulièrement bien structuré et obtient de très bons résultats. Mais je souhaiterais que d’autres filières, comme l’agroalimentaire, l’automobile ou encore la construction s’inspirent de ce qui est fait dans l’aéronautique pour obtenir les mêmes résultats. Mais je ne serai pas plus long sur le bilan car ce qui m’intéresse plus, c’est l’avenir et voir comment nous allons pouvoir ensemble lancer une nouvelle étape de la reconquête ».