Un masque lavable, respirable, virucide et fabriqué en France : c’est la promesse du masque Viralstop, imaginé par l’entreprise marseillaise Proneem. Il s’agit d’un masque pensé spécifiquement pour la pratique sportive. Il sera notamment proposé aux athlètes lors des Jeux olympiques 2024 mais également dans les salles de sport.
« Lorsqu’on fait un jogging, on met de bonnes baskets. Pour le masque, c’est tout aussi important », souligne Nathalie Hagège, fondatrice de Proneem lors de la conférence de présentation du masque mercredi 19 mai. En effet, le port du masque chirurgical classique ne convient pas à la pratique sportive car il rend difficile la respiration. Autre problème du masque classique : il s’humidifie très rapidement pendant le sport et protège donc moins bien. Le masque Viralstop est justement pensé pour éviter ces écueils : il est fabriqué dans un tissu très léger, à partir de la technologie de microencapsulation d’actifs naturels, une technique également utilisée par Proneem sur d’autres textiles. Il contient également un virucide à base de chlorure d’argent efficace à 99,9% sur la forme classique du coronavirus et ses variants, développé depuis un an déjà et dont nous vous parlions dans Gomet’. Enfin, le masques est lavable une vingtaine de fois, ce qui en fait une solution respectueuse de l’environnement.
Viralstop sera porté par les athlètes de la délégation française aux JO
Aux côtés de Nathalie Hagège pour cette présentation de Viralstop, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Denis Masseglia. En effet, ce masque sera porté par toute la délégation française lors des JO de 2024, qui auront lieu en France, dont une partie à Marseille. « Le masque sera obligatoire au village olympique dans toute circonstance autre que a compétition, donc il est évident que pour les athlètes de l’équipe de France olympique, ils vaut mieux qu’ils l’aient », précise Denis Masseglia. Le masque a d’ailleurs été élaboré en collaboration avec trois sportifs de haut niveau français : la gymnaste Kseniya Moustafaeva, le pentathlète Christopher Patte et l’athlète Medi Baala.
Proneem garde aussi dans le viseur la réouverture des salles de sport, prévue le 9 juin prochain. A cette date, les masques Virastop seront en vente directement dans les salles de sport, mais ils le sont déjà depuis le 19 mai sur le site de Proneem, au prix de 12 euros, dont dix centimes reversés à la caisse de solidarité des sports.
Cette technologie innovante a permis a Proneem de décrocher un contrat avec le gouvernement français mais aussi avec divers pays étrangers. La PME vient d’ailleurs d’ouvrir une filiale en Corée, où la demande pour la technologie Viralstop est forte, mais aussi en Chine, au Canada, en Espagne ou encore en Thaïlande. C’est donc un beau succès pour la PME marseillaise.
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