Le 6 mai dernier, l’Etat, la SNCF, le Département des Bouches-du-Rhône et la Région sont tombés d’accord sur une enveloppe de 16,7 millions d’euros pour rénover la gare de triage de Miramas. Une annonce historique saluée par les cheminots et le maire de la commune Frédéric Vigouroux ardents défenseurs de cet équipement depuis de nombreuses années. Trois mois plus tard, ils ont une nouvelle raison de se réjouir. Dans un courrier daté du 16 août, le préfet de Région Christophe Mirmand annonce une rallonge de 2,3 millions d’euros au projet de la part du Ministère des transports. Le maire de Miramas se félicite de cette ligne supplémentaire et assure dans son communiqué que « la ville prendra toute sa place dans ce projet d’envergure ».
Le retour en grâce du tri par gravité
Depuis la fin des années 2000, le trafic de la gare de fret de Miramas ne cesse de chuter. Elle traite actuellement entre 300 et 400 wagons par jour alors que sa capacité maximale lui permet de monter à 2 500. L’une de ses particularités est la pratique du tri par gravité, une méthode sans locomotion qui permet de relier les wagons isolés grâce aux voies en pente. Un temps mise de côté, cette technique pourrait finalement être remise au goût du jour par d’autres opérateurs que la SNCF. Miramas compte notamment sur la création d’un service public de fret ferroviaire métropolitain géré par la RDT 13. Grâce au plan de modernisation, cinq des six faisceaux par gravité doivent être rénovés.
La convention d’investissement signé à l’automne
Dans son courrier, Christophe Mirmand annonce également une réunion à l’automne pour signer la convention d’investissement entre l’Etat et les collectivités locales. Normalement, la répartition du financement devrait être la suivante : 9,4 millions d’euros pour l’Etat, 5 millions d’euros pour la SNCF, 3 millions pour le Département et 1,6 million pour la Région Sud.
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