« Le problème, commente Sébastien Barles, c’est que sa liste aura le soutien de LREM. Au final, c’est le Président de la République qui décidera » croit-il savoir, opposant à la démarche du mouvement présidentiel « des solutions construites à Marseille ». Toutefois, si rassemblement il y a, ce sera sans le concours de Samia Ghali, sénatrice ex-PS de Marseille et qui entend conduire une liste en vue des municipales. « Elle a participé à la co-gouvernance de cette ville, détaille la tête de liste EELV. Or nous, nous souhaitons un vrai renouveau pour Marseille. »
Espoir en la victoire d’un projet écologiste pour Marseille
Bien que commandé par LR, le sondage Ifop publié lundi 11 novembre est de nature à conforter les verts dans leur stratégie. Envisageant quatre scénarii possibles selon l’issue du mano a mano qui oppose actuellement Martine Vassal et Bruno Gilles, les deux candidats à l’investiture LR dans la cité phocéenne, cette enquête crédite EELV de 13 à 14 % des intentions de vote au premier tour de l’élection municipale – pour un score identique pour un Printemps marseillais emmené par Benoît Payan (PS).
« Ces chiffres nous donnent espoir quant à notre capacité à rassembler autour d’un projet de renouveau pour Marseille, commente Sébastien Barles, un projet écologiste et citoyen ». Un rassemblement qu’il voudrait voir se produire « avant le premier tour », sans que cela ne tourne à « un alignement de tentes ». Fédérer autour de l’écologie, voilà donc plus que jamais le fil rouge suivi par EELV et ses alliés à Marseille, dans la droite ligne des bons scores réalisés par le parti aux élections européennes de mai 2019.
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