Sébastien Barles, tête de liste écologiste, interrogé par Gomet’, nous livre son sentiment sur la campagne en cours. A cinq mois des élections municipales de mars 2020, la situation est pour le moins confuse sur tout le spectre politique. A gauche, le Pacte démocratique, un rassemblement de collectifs citoyens, le Printemps marseillais, une alliance de partis politiques (parmi lesquels le PS, le PCF ou encore LFI), et une liste écologiste bâtie autour d’EELV se cherchent depuis plusieurs semaines, sans réussir à se trouver.
Les écologistes ne participeront pas à la réunion du 14 novembre
A t’il manqué jusqu’à aujourd’hui une personnalité capable d’unir et de fédérer à gauche ? C’est peut-être le postulat de Jean-Luc Mélenchon, sénateur LFI de Marseille, qui après des mois d’effacement sur la scène locale, est revenu sur le devant de l’actualité depuis quelques jours. Il se pose en médiateur des forces de gauche en proposant une réunion de conciliation, qui se tiendra jeudi 14 novembre.
Une réunion à laquelle Sébastien Barles ne participera pas : « je suis à Bruxelles jeudi, j’ai une excuse diplomatique » dit-il. Avant de se montrer dubitatif : « je ne comprends pas bien l’objet de cette réunion », commente-t-il, indiquant : « si l’objectif est de sauver la gauche, cela ne nous intéresse pas, nous, nous voulons sauver Marseille ». Un sauvetage qui ne passera pas par « un alignement de logos » selon lui.