Les manifestations seront interdites ce week-end et lundi, dans tout le département des Bouches-du-Rhône pour des raisons de sécurité. Dans un communiqué, la préfecture de police du 13 justifie sa décision d’interdiction en raison de l’état d’urgence décrété par François Hollande le 14 novembre et prolongé pour trois mois sur tout le territoire : « Les préfets ont le pouvoir d’interdire les manifestations et réunions publiques. Dans le département des Bouches-du-Rhône, les services de police et de gendarmerie sont très fortement sollicités, dans le cadre de l’état d’urgence, pour renforcer la sécurité, en particulier des lieux de grande affluence, mettre en œuvre les perquisitions ordonnées par le préfet de police et assurer les contrôles aux frontières. »
Et si cette interdiction court jusqu’au lundi 30 novembre, c’est également car la Cop21 ouvre précisément ce jour là à Paris et « qu’elle mobilisera des effectifs très importants des forces de sécurité intérieure, notamment des unités de forces mobiles […]. Il ne sera donc pas possible pour les forces de l’ordre d’encadrer le bon déroulement des manifestations sur la voie publique et prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public. » Seuls les hommages aux victimes seront autorisés durant cette période du 28 au 30 novembre.
En fin de journée, la préfecture de police a précise que « l’interdiction vise les manifestations qui doivent faire l’objet d’une déclaration obligatoire auprès du préfet de police, c’est-à-dire principalement les manifestations de type défilé, à caractère revendicatif. Les manifestations culturelles, sportives ou traditionnelles ne sont pas concernées par cette mesure d’interdiction. »
(Illustration : archive Gomet’)
Communiqué de la préfecture de police :