Trois mois après le lancement de la 5 édition du Smartport challenge, en juillet dernier, douze lauréats viennent d’être dévoilés, mercredi 23 octobre, pour les neuf challenges lancés par les acteurs de la place portuaire.
Impulsé par la Chambre de commerce et d’industrie Aix-Marseille (CCIAMP), le Grand port maritime de Marseille (GPMM) et Aix-Marseille Université (AMU), le challenge voit cette année “en grand” en référence au plan Marseille en grand, qui comporte un volet portuaire. Le champ des partenaires a donc été élargi au-delà de la zone portuaire, en intégrant par exemple au challenge la Compagnie nationale du Rhône (CNR), qui présentait un challenge accélérer et améliorer l’analyse des sites et sols pollués et favoriser ainsi les projets de dépollution/valorisation de friches. Un challenge remporte par la société iséroise Envisol.
Source urbaine (Boulogne Billancourt)
— Gomet' (@Gometmedia) October 23, 2024
Envisol (Isère)
Resol
Tinea (filiale @Equans_France )
Hace (Bordeaux) pic.twitter.com/DJYuIMtXSP
Smartport : « Un premier pas vers l’axe Rhône-Saône »
« C’est un partenariat entre des acteurs qui, longtemps, se sont regardés en chien de faïence depuis Marseille et Lyon. Aujourd’hui, nous réalisons que la concurrence est ailleurs et que nous rencontrons les mêmes problématiques en tant qu’aménageurs » commente le directeur du GPMM Hervé Martel.
« Nous sommes en train d’accélérer la transformation de la filière portuaire. Ce challenge est un premier pas vers l’axe Rhône-Saône » rebondit le président de la CCI Jean-Luc Chauvin. Pour cette 5e édition, 34 candidatures ont été reçues, provenant du territoire mais aussi d’autres pays, preuve que « le challenge est désormais bien identifié » se réjouit Jean-Luc Chauvin.
Pour les prochaines éditions, les porteurs du challenge veulent aller encore plus loin : « désormais, il nous faut voir encore plus grand, en allant chercher des financements auprès de l’Europe et en changeant d’échelle » conclut le président d’AMU Eric Berton.
Un projet d’usine de production d’électricité grâce à la houle sur le périmètre du GPMM
Parmi le cru 2024 – “un grand cru” selon le président de la CCI -, on souligne ainsi l’arrivée de l’entreprise belge Resol, qui remporte le challenge lancé par CVE pour la construction de centrales photovoltaïques sur des zones humides, ou encore l’entreprise espagnole Mktx datos pour le challenge lancé par la Méridionale et Corsica Linea afin d’améliorer grâce aux données la fluidité du transport de passagers et des véhicules, en leur permettant notamment de trouver plus facilement leur porte d’embarquement.
Egalement parmi les lauréats, l’entreprise girondine Hace (Hydro Air concept energy) qui projette avec Bouygues la construction d’une usine pilote à Marseille, afin de transformer l’énergie de la houle en électricité. En janvier 2024, l’entreprise a reçu le prix Booster Hydrogène Innovation lors de la cérémonie des Hydrogène d’or.
« Nous recherchons un terrain d’environ 20 hectares avec un accès à l’eau pour remorquer les wagons à houle » explique le président exécutif de Hace Jean-Luc Stanek, aux côtés de Brice Fourney, directeur des grandes projets chez Bouygues Energie et service. Un projet qui pourrait générer 300 emplois et alimenter en énergie décarbonée aussi bien le réseau que les navires branchés à quai, ainsi que les data centers qui se multiplient sur Marseille.
Document source : l’ensemble des lauréats du Smartport en grand
. En savoir plus :
> Le site du Smartport en grand
> Le Smart Port Challenge continue de voir « en grand » pour sa 5e édition
> Le Port center inauguré à la gare maritime de la Major à Marseille