L’opérateur de mobilité en véhicules partagé électrique est à la peine. Dans un communiqué Totem Mobi déplore qu’« une grande partie des coûts d’entretien soit liée à un vandalisme exacerbé qui, s’il se maintient, provoquera de manière certaine la fin du service d’autopartage Marseillais.
En effet, malgré le renforcement des équipes Totem et leurs efforts pour réparer les véhicules, chaque jour apporte sa succession de destruction partielle ou totale des véhicules. Ces actes d’incivilités absorbent les budgets et repoussent à des dates toujours plus lointaines les projets d’investissements qu’il s’agisse de l’achat de véhicules fermés, ou de l’ouverture de nouvelles stations. »
La Société coopérative Totem Mobi Provence qui réunit aux côtés des fondateurs de grands opérateurs comme la Caisse des dépôts, rappelle son objectif : « atteindre la taille critique et équilibrer ses coûts d’exploitation… obtenir des résultats mesurables en termes de protection de l’environnement… veiller à une bonne intégration du service dans les politiques de déplacements… ». La SCIC va allouer un budget important à la remise en état de sa flotte pour permettre la survie du service malgré la crise sanitaire.
Emmanuelle Champaud manager de Totem Mobi, espère que ces interventions plus rapides permettront de contenir le vandalisme, les dégradations et les coûts d’entretien de sa flotte, « seul moyen de faire perdurer et d’élargir un service qui a séduit 17 000 conducteurs depuis sa création ».
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