Après l’annonce du refinancement de Hopps de 30 millions d’euros, le tribunal de commerce de Marseille a homologué l’opération le 25 février confirmant la recapitalisation de l’entreprise. Cette levée de fonds est venue à s’ajouter à un premier tour de table du même montant réalisé en septembre 2019 portant l’apport total à 60 millions d’euros. « C’est environ un tiers de plus que ce dont nous avions besoin. Cela va nous permettre de voir venir », avait confié à Gomet’, Frédéric Pons, le P-dg du groupe.
Pour compenser un fort déficit porté essentiellement par sa filiale de distribution de prospectus, Adrexo, Hopps a fait appel au fonds GDP Vendôme et ses actionnaires historiques, la Caisse d’Epargne Cepac, le Crédit Agricole Alpes Provence et Thémis Banque. Le tour de table est également complété par l’Etat, la Métropole Aix-Marseille Provence et la Région Provence-Alpes Côte d’Azur.
Renaud Muselier : « Nous avons paré au plus pressé »
Le président du Conseil régional, Renaud Muselier, s’est d’ailleurs félicité de la décision du tribunal qui « permettra de donner un nouveau souffle à l’entreprise et d’engager une nouvelle stratégie de développement pérenne. (…) En participant à ce plan de financement, nous avons paré au plus pressé : éviter le redressement judiciaire et ainsi préserver l’activité du groupe Hopps et des centaines d’emplois sur notre territoire », explique-t-il dans un communiqué diffusé mardi 25 février.
Hopps confirme donc le maintien de ses 22 000 salariés et affiche de nouvelles ambitions dans le e-commerce et la distribution de courriers. Il vise les 750 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021 avec un bénéfice de 22 millions d’euros, contre 540 millions en 2019 et 20 millions de pertes.