Le Président de la République l’a dit avec force : « Marseille en Grand » doit être l’occasion d’inventer de nouvelles méthodes, pour relever durablement les « défis exceptionnels » du territoire. Il a pointé par exemple les limites des « appels à projets » et a appelé au développement de coalitions d’acteurs pour agir ensemble et dans la durée. En se focalisant sur quelques mesures fortes ; en se rencontrant aussi régulièrement dans ce qu’il a nommé des « quartiers généraux », pour mesurer les progrès et traiter les difficultés.
Les ateliers de cet après-midi pilotés par Thibaut Guilluy et son équipe ont été un premier démonstrateur très prometteur de ce nouveau « pacte de confiance » : beaucoup d’idées, d’envies, de connexions… On doit collectivement transformer l’essai ! Sur ce sujet « insertion et emploi des jeunes » comme sur tous les défis de « Marseille en grand ».
La pression de résultats à court terme est légitime : on veut des preuves d’amour, pas que des déclarations d’amour ! Mais elle ne fait sens que si dans le même temps, on s’attaque frontalement au frein systémique de ce territoire fracturé : la difficulté à travailler collectivement et dans la durée, avec une vision et des indicateurs communs, et des victoires partagées.
Marseille en grand gagnerait ainsi à créer un espace dédié, inédit en France, pour fabriquer ces alliances à impact collectif : en associant, défi par défi, puissances publique, économique et citoyenne. Le territoire est prêt, ses forces vives sont prêtes… Bien plus qu’on ne le pense. Ne manque que cette impulsion conjointe du président de la République et du Maire de Marseille, pour une coproduction effective de l’intérêt général.
Tarik Ghezali
La Fabrique du nous
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