[Le telex politique] Cluzel, Isnard, Perney, Lenfant, Place publique, Falco , Estrosi…

Régionales : Sophie Cluzel (LREM) sera finalement candidate de la majorité présidentielle en Paca

Sophie Cluzel (LREM) fait volte-face, cinq jours après l’annonce par Jean Castex d’un retrait de la majorité présidentielle. La secrétaire d’État aux Personnes handicapées sera bien candidate pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. «  Je continue, je trace mon chemin, a-t-elle déclarée jeudi matin sur France Info. Une décision qui intervient suite à l’échec d’un rapprochement avec le président sortant Renaud Muselier (LR). La candidate de la majorité présidentielle s’alliera-t-elle à Christian Estrosi, maire de Nice, et Hubert Falco, maire de Toulon, qui viennent tous les deux d’annoncer leur départ des Républicains ? « Je parle bien sûr à Christian Estrosi, je parle à Hubert Falco comme je parle à tous les gens de la société civile », répond Sophie Cluzel.

Régionales : Hubert Falco, maire de Toulon, quitte le parti Les Républicains qu’il juge « sectaire »

La fissure qui divise le parti Les Républicains ne cesse de croître. En désaccord la stratégie LR pour les prochaines élections régionales, le maire de Toulon, Hubert Falco, a décidé mercredi 5 mai de quitté sa famille politique. « Je ne renie rien, je ne critique rien, mais je décide de reprendre ma liberté », indique l’édile de 73 ans dans les tribunes du Figaro. En cause, l’animosité de certains adhérents du parti LR envers La République en marche (LREM) à l’approche des régionales. L’élu estime que « ne pas être favorable à l’union, alors que la menace de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement National n’a jamais été aussi forte, revient à faire son jeu ». Mardi 4 mai, Christian Jacob, patron du parti LR, a reproché à Renaud Muselier, président sortant de la Région Sud, d’être « entouré d’amis malfaisants ». Se sachant visé par le qualificatif, Hubert Falco s’est indigné le lendemain sur BFMTV : « Je ne me considère plus membre d’un parti qui m’a traité de malfaisant ». Une liberté reprise également par Christian Estrosi, le maire de Nice, qui annonce le lendemain qu’il quitte à son tour le parti présidé par Christian Jacob en lui demandant de de clarifier sa position vis-à-vis du Rassemblement national.

Place Publique soutient la liste d’union de la gauche pour les régionales, avec des regrets…

Les antennes départementales et régionales de Place Publique (gauche citoyenne) ont décidé de soutenir l’union progressiste (PC-PS-EELV-Génération.s) pour les élections régionales. « Nous regrettons néanmoins que les contours de ce rassemblement ne correspondent pas à l’union la plus large possible que nous nous sommes efforcés de contribuer à construire », déplore le mouvement dans un communiqué du mardi 4 mai. Place Publique signale que « l’absence des Insoumis, mais aussi de nombreux mouvements politiques et citoyens dans ce rassemblement, est plus que dommageable face au réel risque d’une victoire du RN ». Le mouvement alerte sur le « risque important de ne pas voir la gauche et les écologistes en capacité de concourir au deuxième tour ». Les élections régionales auront lieu les 20 et 27 juin prochains.

Départementales : Nicolas Isnard (LR) présente les candidats Républicains du Pays Salonais

Nicolas Isnard, maire LR de Salon-de-Provence et vice-président d’Aix-Marseille-Provence Métropole, a présenté vendredi 7 mai les candidats aux départementales dans les cantons du Pays Salonais. Les 16 prétendants sont tous conseillers municipaux et cinq sont maires. Forts de leurs 40 villes et villages, les quatre cantons du Pays Salonais (Berre-l’Étang, Pélissanne, Salon-1 et Salon-2) représentent environ un tiers des communes des Bouches-du-Rhône, et 15% de la population du département. Nicolas Isnard a choisi de rendre public les noms des huit binômes¹ (quatre titulaires et quatre suppléants) dans un champ, à côté de la RD113. Cet espace symbolique « a pour vocation d’accueillir le futur centre hospitalier de Salon-de-Provence », renseigne le communiqué du maire de Salon-de-Provence.

1. Berre-l’Étang : Julie Arias et Yannick Guérin (titulaires) / Lucie Tartonne et Guillaume Perrain (suppléants) • Pélissanne : Anne Reybaud et Franck Santos (titulaires) / Claire Blanc et Jacques Defrain (suppléants) • Salon-1 : Marie-Pierre Callet et et Henri Pons (titulaires) / Patrick Alvisi et Céline Castells (suppléants) • Salon-2 : Marylène Bonfillon et David Ytier (titulaires) / Vanessa Pelloquin et Ali Mofredj (suppléants)

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Ludovic Perney (LR) nommé secrétaire général adjoint des Républicains

Le président du parti Les Républicains, Christian Jacob, a nommé Ludovic Perney, secrétaire général adjoint des Républicains. « Il sera notamment en charge de piloter la cellule “Communication et Riposte” de notre famille politique », renseigne samedi 1er mai un communiqué du mouvement Les jeunes Républicains 13. Le plus jeune conseiller régional de France (25 ans) s’est dit « honoré » sur son compte officiel Twitter. L’avocat de formation, conseiller municipal dans les 6e-8e arrondissements, a également remercié les élus qui lui ont fait « confiance », à savoir Christian Jacob, Renaud Muselier et Martine Vassal.

Le PS 13 soutient Gaëlle Lenfant suite à ses accusations d’agression à l’encontre d’Éric Zemmour

L’antenne départementales du Parti socialiste dans les Bouches-du-Rhône a apporté son soutient à Gaëlle Lenfant (PS), une semaine après son témoignage. La conseillère municipale d’opposition d’Aix-en-Provence a accusé samedi 24 avril le polémiste Éric Zemmour d’agression sexuelle. Les faits remonteraient à l’année 2006. « Nous dénonçons cet acte sexiste et injuste, portant atteinte à la dignité humaine, s’est indigné dans un communiqué du samedi 1er mai Antoine Cortès, mandataire du PS13. Nous tenons à apporter tout notre soutien à Gaëlle Lenfant, en cette période particulièrement douloureuse. La République doit être en mesure d’apporter des réponses fortes pour mieux prévenir, combattre et sanctionner les violences faites aux femmes », a-t-il ajouté. La gauche républicaine et socialiste (GRS) et le collectif 13 Droits des femmes ont également manifesté leur soutien à Gaëlle Lenfant.

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