A l’occasion de la commission consultative de l’environnement (outil de concertation créé en 2000, entre les populations riveraines et les aéroports/aérodromes, deux fois par an), la préfecture des Bouches-du-Rhône a lancé mardi 21 novembre , son étude d’impact de l’aéroport de Marseille-Provence.
Cette étude doit permettre de traiter les nuisances aéroportuaires que subissent les populations riveraines, tout en prenant compte des aspects économiques de l’aéroport.
L’étude d’impact qui va durer deux ans, va être réalisée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Cette étude intervient après les plaintes des riverains et leur mobilisation contre les nuisances sonores, surtout la nuit, notamment au début de l’été 2023 (voir notre article).
Une réunion en préfecture le 18 juillet dernier avait acté la mise en place de cette étude d’impact. Si l’étude d’impact va en faveur des riverains, seul l’Etat pourrait prendre des décisions sur les activités des compagnies d’aviations commerciales, la conséquence la plus lourde étant l’interdiction des vols de nuit (entre 23h30 et 6h du matin), comme c’est le cas pour l’aéroport d’Orly (décision prise en 1968 par arrêté ministériel, en raison de la très forte urbanisation aux alentours de l’aéroport).
Quel est le calendrier de l’étude d’impact ?
La réalisation de cette étude comprend notamment un temps de concertation avec les parties prenantes précise la préfecture, « le préalable indispensable à l’adoption d’éventuelles restrictions d’exploitation liées au bruit par arrêté du ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires ».
Document source : le calendrier de l’étude d’impact
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