Après les élections régionales de 2017 Christian Estrosi, alors président et Renaud Muselier président délégué de la Région Sud, avaient promis des transformations radicales de l’action économique régionale pour les entreprises. « Il fallait rétablir la confiance » résume aujourd’hui Renaud Muselier. Il a investi toutes les compétences que la loi Notre donnait aux régions avec le Schéma régional de développement économique voté en mars 2017.
Lors d’une réunion de restitution à l’hôtel de la Région Sud, lundi 18 novembre 2019, le président a rappelé les intentions premières : « Dès le début du mandat, nous avons réuni l’ensemble des acteurs. Nous avons fait un bilan de la situation économique, identifié nos forces et nos faiblesses, les besoins du territoire et des entreprises. Nous avons écouté́. Plutôt que de faire un schéma de plus, nous avons construit un vrai programme économique en fixant un cap : une vision à 20 ans et des résultats à 3 ans. »
La nouvelle administration a alors mis en œuvre la stratégie du président : « fini le tiroir-caisse. » Cette restriction des financements a concerné, tant des structures associatives, comme le pôle Primi, pôle des industries créatives, que des collectivités locales. Renaud Muselier rappelle les finalités de cette action : simplifier la vie des patrons, mieux les accompagner, concentrer nos efforts sur nos filières stratégiques.
« Plus de 80 % des actions prévues dans notre Schéma sont mises en œuvre depuis 2017 »
L’un des combats de Renaud Muselier, c’est l’Europe. Il a mis la pression, tant sur les services, que sur ses partenaires pour capter les fonds européens. « Il faut savoir parler l’Européen » dit l’ex-député européen. Avec une présence à Bruxelles et des services dédiés, la manne bruxelloise est passée de 500 M€, à trois milliards selon la Région.
Coté financement le FIER était la nouvelle marque des engagements régionaux vers les PME : 13 outils ont été mis en place qui répondent aux besoins des entrepreneurs. « Région Sud investissement », est désormais dotée de 63 millions d’euros dont 33 millions d’euros de Fonds européens. « L’objectif est d’atteindre 300 millions d’euros sur la mandature pour aider plus de 15 000 entreprises. »