Ils discutaient depuis des mois, les élus écolo-centristes Christophe Madrolle (Union des centristes et des écologistes) et Fabien Perez (EELV) ont franchi cette semaine une nouvelle étape en annonçant ensemble la prochaine création d’un think tank baptisé « Pour une écologie des solutions. »
A l’occasion d’une tribune co-signée publiée le 22 janvier chez notre confrère Destimed, le conseiller régional Christophe Madrolle, bien intégré à la majorité de Renaud Muselier en tant que président de la Commission biodiversité, mer et littoral, parcs naturels régionaux et risques, et le conseiller de Benoît Payan à la Ville des Marseille, Fabien Perez, délégué aux fonds européens, et président du groupe Écologiste et citoyen au conseil municipal, listent une série de priorités à l’heure des défis climatiques.
« Il est impératif que nos collectivités territoriales unissent leurs efforts pour relever ce défi et élaborer un plan d’ensemble cohérent qui servirait de colonne vertébrale lancent les deux hommes à l’heure où les relations sont particulièrement tendues entre la mairie de Marseille et la Région. « Les valeurs écologiques que nous portons et défendons doivent infuser les actions publiques de notre territoire pour préparer la ville de demain et pour ce faire nous lancerons dans les semaines à venir un think tank » annoncent Christophe Madrolle et Fabien Perez. L’élu régional précise à Gomet’ que la démarche est ouverte à « tous les écologistes et autres personnalités raisonnables du territoire métropolitain. »
Anne Claudius-Petit rejoint l’initiative
La conseillère régionale Anne Claudius-Petit (ex-UDI, désormais Renaissance), présidente de la commission Transition énergétique, stratégie des déchets, qualité de l’air, a décidé de rejoindre le club de réflexion. Elle trouve la démarche « intéressante » car elle dépasse le cadre partisan. « l’écologie ce n’est pas un parti politique » confie-t-elle Gomet’ jugeant que la priorité est d’être « efficace. »
Une première réunion prélude à la création du think tank pourrait avoir lieu rapidement avec « tous les gens qui ont manifesté leur intérêt » précise l’élue qui est par ailleurs présidente de l’Agence régionale de la biodiversité et du Parc naturel régional de Camargue.