Me David Smajda, avocat au Barreau de Paris, constate que les financements classiques, crédit, capital-risque, ne fonctionnent pas en Afrique. Il propose de faire appel aux modes alternatifs : les plateformes de crowdfunding ou crowdlending, même le crowdfunding en capital avec l’offre Afrikwity, la première plate-forme de financement participatif dédiée à l’Afrique ; les BSA, les bons de souscription d‘actions sont des mécanismes qui permettre d’émettre des valeurs mobilières avec un accès différé au capital.
Jean-Marc Philip, Président de Oshun (France) fustige, lui, l’argent de l’aide, celui des dons, celui des ONG. Oshun est un spin-off du Canal de Provence créée pour relever le défi : amener de l’eau au Sahel en croyant au business pas aux aides. « Pour sécuriser l’eau de 300 000 personnes au Sénégal, il faut 2 millions d’euros. Trop peu, nous disent les financeurs ; c’est fantastique, mais sans nous !!! Nous avons à l’heure actuelle un fonds à impact qui nous a rejoints ainsi que la filiale VC d’une banque française. Mais c’est insuffisant pour atteindre le point d’équilibre et investir ».