La SPLA-IN créée en fin d’année avec ou sans la Ville
« La SPLA-IN sera créée fin décembre et ses statuts seront votés lors du dernier conseil métropolitain de l’année », annonce Xavier Méry. Cette entité sera en fait l’opérateur qui portera les acquisitions des immeubles à réhabiliter, les travaux et la revente à terme. La société devrait être dotée d’un capital de départ d’environ 8 millions d’euros répartis entre l’État et les collectivités. La participation de ces dernières reste à préciser. A l’occasion du premier comité de pilotage de Marseille Horizons mardi 22 octobre, le préfet Pierre Dartout a révélé avoir reçu une lettre du maire demandant à ce que la Ville participe à cette SPLA-IN.
Depuis le départ, il est prévu que la ville participe aux opérations portées par le SPLA-IN : « Toute la question est de savoir si elle sera simplement consultée ou si elle aura un pouvoir décisionnel, auquel cas elle devra entrer au capital », explique Xavier Méry. Si la décision appartient à la présidente de la Métropole, Martine Vassal, et au préfet Pierre Dartout, l’élu prévient du risque de l’intégration de la Ville de Marseille au capital de la SPLA-IN : « C’est un outil à vocation métropolitaine. Il pourra donc à terme intervenir sur n’importe quelle commune du territoire. Si Marseille rentre dans la SPLA-IN, il faudra faire pareil avec Marignane, La Ciotat ou Martigues… A terme, ça peut devenir très compliqué ».
Liens utiles :
> Le permis de louer : nouvelle arme pour lutter contre le logement indigne
> Rue d’Aubagne : une journée de commémorations pour les victimes