Partant de certaines expériences vécues, un transsexuel algérien ou une travailleuse du sexe nigériane cherchant refuge en France, des sociologues se concertent mercredi 23 et jeudi 24 septembre au fort Saint-Jean. Ces universitaires se demandent comment se forgent dans les pays d’accueil les critères de protection applicables aux migrants, et en particulier lorsqu’ils revendiquent appartenir à une minorité de genre ou de sexe.
Concrètement, pour un demandeur d’asile en France ou en Grande-Bretagne, comment établir la preuve que ses préférences affectives ou amoureuses font l’objet de maltraitance , et de souffrance personnelle, dans son pays d’origine ? Cette notion “d’humanitarisme sexuel”, décalée des postures majoritaires, ne pourra omettre de revisiter les pratiques dominatrices du nord riche envers le sud démuni, en terme de soumission, vulnérabilité, traité ou trafic, voire esclavage. Ces deux jours de séminaire se déroulent à l’Institut Méditerranéen des Métiers du Patrimoine (i2mp), en lisière du Mucem.
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