Dans le cadre de l’Olympiade culturelle et dans le cadre de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille et des JO 2024, le Centre des Monuments Nationaux annonce, une collaboration avec l’artiste Miguel Chevalier, pionnier et artiste français qui évolue dans le domaine de l’art numérique et virtuel.
Depuis 1978, Miguel Chevalier utilise l’informatique comme moyen d’expression dans le champ des arts plastiques.
Du 8 mai au 22 septembre 2024, le Château d’If sera transformé en un sanctuaire artistique grâce aux installations et créations de Miguel Chevalier, intitulées « Flux Marins et Digital Abysses 2024 ». Cette initiative célèbre la richesse de la mer et les mystères cachés des profondeurs sous-marines.
Sur le phare de l’île, l’œuvre « Flux Marins » prendra vie, prête à accueillir la flamme olympique, évoquant les contours topographiques des fonds marins, remodelés et coloriés par l’artiste. Pendant ce temps, à l’intérieur du château, « Digital Abysses » invitera les visiteurs à plonger dans un monde numérique réimaginé, explorant la faune et la flore sous-marines d’une manière innovante.
« Flux Marins » invite chacun à rêver d’explorations lointaines, telles les épopées maritimes qui ont jalonné l’histoire ou encore les inlassables tours du monde effectués par les eaux au fil des siècles. » détaille le Centre des monuments nationaux.
« L’exposition explore notre relation avec le vivant, visible ou invisible. Miguel Chevalier réinterprète via les technologies numériques telles que l’intelligence artificielle et les procédés de fabrication en impression 3D, les formes extraordinaires de la faune et de la flore sous-marines qui offrent un terrain fertile à l’imagination. L’artiste s’intéresse notamment aux coraux et au plancton, ensemble de micro-organismes vivants qui flottent et dérivent dans les différentes mers. Le plancton se divise en 2 grands règnes : le plancton végétal (phytoplancton) et le plancton animal (zooplancton). En mettant en avant ces micro-organismes vivants, l’exposition interpelle sur la fragilité de ces écosystèmes et sur une biodiversité à préserver. En effet, cet ensemble d’animaux et de végétaux microscopiques en suspension dans les eaux des océans est une véritable pompe qui absorbe 80 % du CO2 (gaz carbonique rejeté) et restitue 50% en oxygène. Le plancton est donc un élément majeur dans la régulation du climat. Il constitue le 2e poumon de la planète terre, le poumon « bleu », à côte du poumon « vert » constitué par les forêts. », précise encore le Centre des monuments nationaux.
L’exposition elle-même promet d’émerveiller avec des cabinets de curiosités contemporains, mettant en vedette des sculptures en impression céramique 3D et en plastique recyclé. L’installation phare, « Digital Plancton IA », transportera les spectateurs dans un voyage onirique au cœur de l’inconnu, explorant notre lien avec le monde vivant.
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