Dans un entretien accordé à La Provence, lors de sa venue à Marseille avec le Premier ministre indien Narendra Modi, le président de la République revient sur le projet de réforme de la loi électorale Paris-Lyon-Marseille (PLM), très récemment remis sur la table par le Premier ministre François Bayrou. Interrogé sur la question, Emmanuel Macron répond de façon laconique mais se dit « favorable à ce que les choses bougent et soient simplifiées. » Il ajoute : « une consultation a été lancée par le Premier ministre et il faut que tout le monde soit entendu. »
L’échéance pour mettre en place une telle réforme, à un an des municipales de 2026, s’évère serrée. Dans un texte publié dans La Tribune du dimanche, le président de la Région Sud Renaud Muselier et la présidente de la Métropole et du Département Martine Vassal, pourtant de la même couleur politique qu’Emmanuel Macron, alertent sur cette réforme :et affirment que « rien n’est prêt. »
« Cette volonté de réforme, sous prétexte de simplicité, va rendre le processus impossible à organiser et donc impossible à comprendre. Personne ne s’y reconnaîtra ! », écrivent les deux élus.
Le projet de réforme tel qu’évoqué par le député de Paris Sylvain Maillard (Renaissance) en avril 2024 prévoit un système de scrutin direct pour l’élection du maire reposant sur le principe « un électeur = une voix. » Le mode serait ainsi harmonisé dans toutes les villes, alors que Paris, Lyon et Marseille disposaient jusqu’alors d’un mode de scrutin très spécifique.
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