Sans anticiper sur les thèmes choisis par les membres de l’UPE, Philippe Korcia dévoile quelques grands sujets incontournables qui seront proposés aux candidats. Sans surprise, les problèmes de mobilité arrivent en tête : « Il faut à tout prix trouver un moyen de relier l’aéroport à Marseille en moins d’une heure. Il existe des solutions mais il faut surtout une volonté politique », insiste-t-il. Ensuite, vient la désertification des centre-ville : « La mairie de Marseille, notamment, n’a pas mis suffisamment de moyens pour développer le commerce en centre-ville. Si on veut devenir une ville-monde, il va falloir faire un énorme effort. J’aimerais par exemple avoir un élu au commerce issu du monde économique pour faire avancer les choses », espère Marie Bagnoli, la vice-présidente en charge du commerce à l’UPE 13.
Un grand débat avec les candidats à la présidence métropolitaine
En plus de ce pacte économique, l’organisation patronale va organiser des débats entre candidats retransmis sur les réseaux sociaux. Elle a choisi cinq villes du département : Marseille, Aix-en-Provence, Arles, Aubagne et Salon-de-Provence. Mais surtout, l’UPE 13 souhaite mettre un coup de projecteur sur les élections de la Métropole, jumelées avec les municipales, car c’est elle qui concentre la plupart des compétences économiques. Elle annonce donc un grand débat le 5 mars entre les 4 à 5 candidats pressentis pour la présidence de la Métropole « pour que la question métropolitaine fasse partie des choix des électeurs au premier tour des municipales », explique Philippe Korcia.
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