L’État et les collectivités en soutien
Pour son lancement, Neede Méditerranée compte déjà des soutiens de poids. L’ancienne ministre de la culture et présidente de la maison d’édition Actes Sud, Françoise Nyssen, en est notamment la vice-présidente. Dès le départ, les fondateurs se sont rapprochés du gouvernement pour le convaincre de la pertinence du projet. « Nous avons rencontrés de nombreux ministres et en février dernier, une réunion interministérielle regroupant une dizaine de ministères a acté officiellement son soutien », affirme Dinesh Teeluck. Localement, Neede a obtenu le support officiel de la Région Sud qui « soutient ce projet ambitieux, stratégiquement pertinent et dédié à une question qui m’est extrêmement chère », selon une citation du président de la Région Renaud Muselier inscrite dans le document de présentation de Neede. La Région a d’ailleurs attribué une subvention de 80 000 euros au projet en décembre dernier. La Mairie de Marseille est également emballée par le projet. L’adjoint à la transition écologique Sebastien Barles indiquait à Gomet’ en mars dernier son espoir de voir aboutir Neede avec son projet de cité de la transition.
Neede cherche des fonds privés auprès des grands groupes
Outre ces appuis publics, Neede veut impliquer les acteurs privés. le projet affiche déjà une quinzaine d’entreprises partenaires comme Sunmade, Alteor ou les magasins Boulanger. « Et d’autres grands groupes doivent s’associer financièrement au projet », promet Dinesh Teeluck. Il annonce être en discussion avec sept entreprises françaises d’importance comme CMA CGM. Pour financer la construction de Neede, il mise sur un apport de 40% de fonds privés et 60% d’argent public. Pour le fonctionnement, il compte générer environ 60% des dépenses nécessaires par des ressources propres : billetterie, boutique, conférences, productions de contenus… Et parmi ces ressources, le mécénat devrait représenter une part importante. « Nous allons créer une fondation d’utilité publique pour recueillir des fonds de nos partenaires », précise Dinesh Teeluck.