La Cité de la transition écologique fait partie des projets phares de la nouvelle municipalité marseillaise. Le principe : créer des lieux répartis dans toute la ville dédiés à la recherche, la formation et l’entrepreneuriat dans les secteurs porteurs comme l’économie sociale et solidaire, la rénovation énergétique ou encore l’alimentation durable. La mairie espère ouvrir un premier bâtiment d’ici la fin de l’année. Il sera consacré au volet formation. « Nous sommes en train d’étudier plusieurs sites possibles. On devrait être fixé à la fin du printemps », confie à Gomet’ l’adjoint à l’écologie Sebastien Barles.
Une préférence pour la Caserne du Muy
La liste des lieux d’atterrissage pour le premier bâtiment de la cité de la transition écologique est en train de se réduire. Deux options sont actuellement sur la table. La première, privilégiée par Sebastien Barles, est la Caserne du Muy dans le quartier de la Belle de Mai. « C’est un superbe lieu dans un quartier populaire du centre-ville en devenir. Cela aurait une belle portée symbolique », avance-t-il. « Seulement, le site intéresse beaucoup de monde et le maire n’a pas encore tranché sur son devenir », ajoute l’adjoint. La deuxième possibilité serait d’installer ce pôle formation de la cité de la transition au Parc Chanot, propriété de la mairie actuellement occupée par la Safim qui gère notamment la foire de Marseille. « Le site est intéressant mais on se retrouve plus éloigné du centre-ville », tempère Sebastien Barles.
La cité de la transition écologique « fusionne » avec le projet Neede Méditerranée
Pour donner un peu plus de corps à sa Cité de la transition, la Ville de Marseille a décidé de s’associer avec Neede Méditerranée et son projet de Nuseum de l’éducation à la protection de l’environnement. Porté par Cyprien Fonvielle, le directeur d’Acta Vista et Dinesh Teeluck, directeur de la communication du Camp des Milles, il espère ouvrir un espace de 5 500 mètres carrés au minimum avec un parcours muséographique, des expositions temporaires, une salle de conférences ou de projection, les salles d’ateliers pédagogiques et de formation, l’espace de restauration, la boutique et les espaces administratifs. Très proche dans leurs objectifs, la Cité de la transition écologique de la Ville de Marseille et Neede Méditerranée ont « opéré une fusion amicale », explique Sebastien Barles. Il complète ainsi sa liste de soutien de poids car si la cité pouvait compter sur l’appui de l’ambassadeur délégué interministériel délégué à la Méditerranée Karim Amellal, Neede est pour sa part parrainé par l’ancienne ministre de la culture Françoise Nyssen.
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