A l’issue d’un conseil de la planification écologique qui s’est tenu lundi 25 septembre à l’Elysée, Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures écologiques. Parmi ces mesures, 700 millions d’euros dédiés à la réalisation de treize projets de RER métropolitains, dans le cadre de l’adoption par l’Assemblée nationale de la proposition de loi sur les services express métropolitains. Ces RER avait déjà été projetés par le président de la République fin 2022. C’est donc une nouvelle avancée vers leur concrétisation. En Provence-Alpes-Côte d’azur, région pilote de la planification écologique, le projet est scruté et très attendu par les associations qui réclamaient un projet pilote dans la Métropole Aix-Marseille Provence.
Le Président de la République n’a pas donné davantage de précisions concernant le calendrier de déploiement concret de ces RER. Parmi les autres mesures annoncées par Emmanuel Macron sur le plan des transports, l’accélération de la production de voitures électriques sur le territoire français – « au moins un million d’ici 2027 » – ainsi qu’un dispositif de leasing à 100 euros par mois à compter d’octobre pour contrer la concurrence chinoise.
EN DIRECT | Conclusion du Conseil de planification écologique. https://t.co/A6DusJppVH
— Élysée (@Elysee) September 25, 2023
RER métropolitains : « Il faut une sanctuarisation des moyens » pour le sénateur Philippe Tabarot
Alors que la proposition de loi sur les services express métropolitains doit être soumise à l’examen du Sénat le 20 octobre prochain, le sénateur Philippe Tabarot (LR), ancien vice-président aux Transports de la Région Sud, remplacé dans ces fonctions en 2021 par Jean-Pierre Serrus, livre son sentiment sur l’annonce des 700 millions d’euros : « Sans loi de programmation pluriannuelle, ni engagement véritable en investissement, la montée en charge de développement de nos infrastructures de transports ne sera que virtuelle. Il faut une sanctuarisation des moyens pour que l’annonce des RER métropolitains soit effective et ne soit pas portée uniquement par les Régions », écrit-il ainsi dans un communiqué.
Il fustige en outre l’oubli de certains éléments « cruciaux » selon lui. « Rien sur le financement des mobilités et des AOM (intercommunalités), rien sur l’aide à la transition des moyens de transport public de voyageurs, rien sur l’impasse des ZFE, rien en faveur du pouvoir d’achat qui encouragerait un report modal, rien sur le nécessaire rattrapage de modernisation ferroviaire de notre pays actuellement équivalente à la Lituanie » énumère le sénateur. Pour rappel, en mars dernier, la Première ministre Elisabeth Borne avait annoncé une enveloppe de 100 milliards d’euros d’ici 2040 pour « une nouvelle donne ferroviaire » en France.
Liens utiles :
> Notre rubrique transports