La quatrième promotion des entreprises accélérées par Rising Sud, l’agence de développement de la Région Sud, a été sélectionnée et a vécu son premier séminaire. Quatre ans : le recul commence à permettre d’analyser les effets d’un programme non financier (même s’il ouvre des financements) d’accompagnement des PME vers le niveau des ETI. Selon une étude d’impacts socio-économiques réalisée par le cabinet Goodwill Management en 2018 auprès de sept lauréats sur huit de la première promotion, trois ans après l’entrée dans le programme, les entreprises ont réalisé 115 millions euros de PIB, avec 774 emplois soutenus.
Selon l’enquête de l’agence sur 30 PME accélérées (29 répondants) le chiffre d’affaires a augmenté de 47%, le chiffre d’affaires export de 80%, les emplois directs de 42% avec 756 créations de postes. Le programme, souligne Jean-François Royer, directeur général de Rising Sud, a permis le maintien de 1 474 emplois en région Sud. Toujours selon Rising Sud, quatre PME sont passées au stade recherché d’ETI, deux sont en bonne voie.
La nouvelle promotion 2021 compte 21 sociétés (voir document source page suivante) qui ont candidaté ou plus souvent qui ont été sollicitées par Rising Sud au vu de leurs résultats prometteurs. La volonté de Rising Sud fut aussi d’équilibrer les départements, avec une adaptation des critères au tissu local. Le parcours s’adapte aux entreprises avec des fondamentaux sur la performance opérationnelle, la démarche stratégique, la performance commerciale, la croissance externe, la gouvernance, le management des équipes, l’export et l’International, la posture du dirigeant.
38% des entreprises recrutées ont des projets à l’international, 71% ont des difficultés à recruter, 47 % souhaitent faire une opération de croissance externe et 86 % ont des projets de transformation digitale.
La génération 2021 a un âge moyen des managers de 34 ans, emploie en moyenne 84 salariés et réalise un chiffre d’affaires moyen de 16 millions d’euros avec une croissance à deux chiffres. Pas de filière privilégiée, les accélérés vont du moulin des Hautes Alpes au cabinet d’architecte Tangram ou aux automates de vente de boisson chaudes.
Dans les Bouches-du-Rhône on relève neuf entreprises qui entreront en accélération :
- Ax’eau, Cyril Muntzer à Châteaurenard : spécialiste et leader français de la recherche de fuites non destructive et de l’assistance opérationnelle aux exploitants, en matière de performance des réseaux d’eau.
- Devisubox, Ivan Lorne à Marseille : leader du marché du timelapse & monitoring. Service de traçabilité visuelle de chantier de construction.
- Enence by Eurotech, Florence Dibon-Gallo à Vitrolles : acteur du développement industriel et de la transformation digitale, engagé dans l’économie circulaire, sociétale et environnementale.
- Fatec, Théophane Courau à Marseille : premier gestionnaire indépendant de flottes de véhicules en France, gestion administrative des flottes, entretien technique, pour les véhicules légers comme les véhicules industriels.
- L’iglooda, Antoine Michelet à Saint-Victoret : acteur de la distribution automatique. Mise à disposition d’automates pour la vente de boissons chaudes, café et denrées alimentaires.
- Izitek, William Hertling à Éguilles : location évolutive d’actifs technologiques aux professionnels, informatique, audio, vidéo surveillance, affichage dynamique, monétique et cloud.
- Sam Vérandas, Sud Construction Groupe Edenbejete, Philippe Cambon, Pierrick Brie à Istres (13) & Salon-de-Provence : spécialiste du bâtiment, terrassement, gros œuvre, menuiseries extérieures, rénovation.
- Tangram Architectes, Emmanuel Dujardin à Marseille : agence d’architecture : Urbanisme, Paysage & Espace public, Logement, Hôtel & Équipement public, Tertiaire & Industriel, Architecture intérieure et Chantier.
- Up Industry, Vincent Ferreiro à Salon-de-Provence : ingénierie et fabrication de produits finis depuis l’étude des besoins ou l’aide à la conception des pièces jusqu’à leur intégration dans le produit du client.