En créant sa structure Art Five à Marseille, il y a dix ans, Christophe Rioli a trouvé comment concilier son goût pour l’art contemporain et ses quinze années passées dans la finance. Et s’il est devenu galeriste, c’est avant tout pour une clientèle de prédilection : les chefs d’entreprise. Un choix revendiqué car comme il l’explique : « J’aime les conseiller et les accompagner pour constituer une collection cohérente et, notamment, ceux qui n’ont jamais osé acheter de l’art urbain ». Car, en effet, son positionnement côté art est, lui aussi, affirmé : ce sera le street art ! « Les artistes de l’art urbain ont une certaine technicité et ont beaucoup donné à la rue, quand ils n’avaient pas la possibilité d’exposer en galerie. Aujourd’hui, ils méritent de gagner aussi leur vie », poursuit Christophe Rioli.
Financement, acquisition et défiscalisation
Pour le chef d’entreprise intéressé par l’art urbain qu’il accrochera désormais aux murs de sa société et au regard de sa clientèle, Christophe Rioli amène des solutions de financement. « 1/3 des clients choisit le leasing dans une optique d’acquisition. On fait un calcul pour que les charges restent dans des proportions raisonnables. Par exemple, une œuvre qui vaut 5 000 euros s’acquiert à 130 euros par 
Depuis la fin de l’année 2016, ce marchand d’art présente une sélection de la douzaine d’artistes en contrat avec lui. Après les voûtes de la Major, en décembre 2016, ce sera au tour des Docks de la Joliette d’accueillir la galerie éphémère 7 to 5, du 6 au 24 juillet. Le street artiste coloriste espagnol Okuda et le portraitiste Mahn Kloix rejoindront Speedy Graphito, le photographe Philippe Echaroux et Bault.
Informations pratiques
> 7 to 5 volume 2 – du 6 au 24 juillet 2017
> Les Docks – 10, place de la Joliette, Marseille 2e> Le 11 juillet : Présentation en avant-première de Mer de glace, la nouvelle série de Philippe Echaroux
> Le 20 juillet : création live de Mahn Kloix













