Euromediterranée planche sur le futur des mobilités urbaines. Depuis un an, l’aménageur public a rassemblé toutes les collectivités – la Ville de Marseille, la Métropole Aix-Marseille, la Région Sud et l’État – pour imaginer une ville plus durable au sein du « Laboratoire Collectif d’Innovation Urbaine ». Lors de sessions de travail collectives, l’idée d’une « centrale de mobilité » a émergé dans le quartier des Fabriques(15e).Ce projet doit accompagner la mise en place progressive de la Zone à faibles émissions (ZFE-m) lancée le 1er septembre 2022 à Marseille qui couvre la totalité du périmètre de Euromediterranée.
Le 19 janvier, lors des premières rencontres des collectivités avec des entreprises volontaires à La Coque (2e), les objectifs de la centrale de mobilité ont été réaffirmés. Le projet innovant doit permettre de « rationaliser l’usage de la voiture et donc de favoriser le report modal vers des modes de transport collectifs, partagés et actifs, et surtout à la synergie entre tous les modes de transports. »Autour de la table, les acteurs publics et privés ont proposé un premier panel de services tels que les vélos en libre-service courte et longue durée, le covoiturage, l’autopartage, ou encore le gardiennage de vélos.
Un modèle économique à trouver pour la centrale de mobilité
Cette expérimentation est financée par Bouygues, également opérateur privé du quartier des Fabriquesavec sa filiale Linkcity. L’entreprise a imaginé une première version de la centrale à petite échelle. Dans un premier temps, ce service proposerait des véhicules partagés pour les artisans (makers) travaillant dans l’entrepôt ICI Marseille. « Si elle s’avère concluante, ce point de départ pourra être passé à l’échelle, dans une perspective d’arrivée des premiers résidents de l’opération des Fabriques dans les mois à venir », explique Laure-Agnès Caradec, la présidente de Euromediterranée.
Contacté en parallèle par Gomet’, Bouygues n’est pas en mesure d’avancer le montant du projet.« D’ici un mois», nous répond l’équipe dédiée au quartier des Fabriques. De son côté, Laure-Agnès Caradec précise à date que « le modèle économique reste à trouver. »
Liens utiles :
> Les Fabriques à Euromed 2 : provoquer les rencontres dans cette « zone blanche »
> Le site dédié au quartier des Fabriques