[Santé] DiogenX, une nouvelle biotech marseillaise pour lutter contre le diabète

Créée en décembre dernier et installée sur l’avenue du Prado à Marseille, DiogenX développe une thérapie innovante qui « pourrait devenir le premier médicament de régénération des cellules bêta dans le diabète », promet la société dans un communiqué mardi 16 juin. La société a attendu de boucler un premier tour de financement avant de faire parler d’elle. C’est désormais chose faite avec une très belle levée de fonds de 4,5 millions d’euros moins de six mois après sa création auprès d’investisseurs prestigieux comme Advent France Biotechnology, le groupe pharmaceutique Boehringer Ingelheim et le fonds JDRF T1D, spécialisé dans le financement de la recherche du diabète de type 1.

DiogenX régénère les cellules qui fabriquent l’insuline

DiogenX est issu des travaux du docteur Patrick Collombat, responsable de l’équipe de recherche « génétique du diabète » à l’université de Nice. Ce spécialiste du pancréas travaille depuis vingt ans sur le diabète et plus spécialement celui de type 1 qui touche 18 millions de personnes dans le monde. Le chercheur semble avoir trouver un moyen de régénérer les cellules pancréatiques bêta, qui produisent l’insuline, mais qui sont détruites chez les patients atteints de diabète de type 1.

« Depuis des décennies, la communauté scientifique au sens large cherche des thérapies pour régénérer les cellules bêta. Jusqu’à présent, aucune n’a été mise à la disposition des patients. Le médicament de DiogenX sera le seul capable de récupérer rapidement la masse des cellules bêta. Notre mission à long terme est de réduire significativement la contrainte des injections multiples d’insuline », explique Benjamin Charles, l’un des co-fondateurs de DiogenX. Ce dernier est bien connu à Marseille car il est aussi à l’origine du lancement d’Imcheck, une autre start-up de la santé devenue une référence.

Un deuxième tour de table prévu fin 2021

Avec ce premier financement obtenu, DiogenX va pouvoir sélectionner son premier candidat médicament et préparer le développement pré-clinique. Un deuxième tour de table plus important est d’ores et déjà lancé pour financer la suite des essais. Il devrait être finalisé à la fin de l’année prochaine.