La Métropole Aix-Marseille-Provence tente de faire vivre la promesse inscrite dans sa signature : « l’audace par nature. » Dans un dossier de presse déclinant ses actions en la matière (lire l’intégralité page suivante), diffusé à l’occasion le 1er avril d’une visite sur des parcelles agricoles urbaines à Marseille de Christian Burle vice-président de la Métropole Aix-Marseille-Provence délégué à l’Agriculture, la Viticulture, l’Alimentation et les circuits courts, l’institution déclare vouloir devenir « une métropole plus verte, plus durable, plus solidaire et plus attractive ». Comme en écho au Printemps Marseillais, qui signait sa campagne en proposant « une ville plus juste, plus verte et plus démocratique. »
5 agriculteurs 1 à la Maussane, 4 à Ste Marthe installés grâce à @AMPMetropole @MartineVassal qui s’engage à hauteur de 2 M€ pour développer l’agriculture urbaine. Réflexion engagée depuis 4 ans PLUi🍀🌺🍃 + 34 ha supplémentaires classés en zone agricole. Belle concrétisation pic.twitter.com/haA89LgPJl
— Laure-Agnès Caradec (@lacaradec) April 1, 2021
L’agriculture urbaine et périurbaine sont le plus souvent tournées vers des activités de maraîchage ou de petit élevage et favorise le circuit court. Les Nations Unies estiment qu’un mètre carré peut fournir 20 kg de nourriture par an, ce qui est loin d’être négligeable. Fin 2019, Aix Marseille Provence met en place son plan d’action en faveur de l’agriculture urbaine, dans la continuité du projet alimentaire territorial (PAT) lancé en juin 2018. Elle débloque aujourd’hui un budget pluriannuel de 2,3 millions d’euros pour favoriser cette forme d’agriculture.
Ce plan d’action en faveur de l’agriculture urbaine est créé en partenariat avec le Département des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, la Soleam (société d’aménagement), la SEMM (Société des eaux de Marseille), la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, la Safer 13, la Cité de l’agriculture, l’association de permaculture Cultures Permanentes, le campus Nature Provence – lycée des Calanques, Manger Bio en Provence – un outil de commercialisation dédié aux producteurs, l’association d’insertion Graines de soleil, l’Institut Régional de Formation à l’Environnement et au Développement Durable et le Geres, une ONG internationale basée à Aubagne.