Biodev 2030 : un pacte à 16 pays en faveur de la biodiversité
Jeudi 9 septembre, les représentants de plusieurs pays se sont rencontrés au Pavillon France du congrès mondial de la nature organisé à Marseille par l’UICN. Au total, 16 nations pilotes aux contextes socioéconomiques et environnementaux multiples s’apprêtent à intégrer le programme Biodev 2030. Ce plan vise à intégrer la biodiversité au cœur de la stratégie de développement durable des pays engagés. Parmi eux, le Bénin, Madagascar, le Cameroun ou encore la République Démocratique du Congo. Première étape, établir une évaluation scientifique des menaces qui pèsent sur la biodiversité au niveau national et analyser le potentiel de réduction des impacts. La France soutient ce projet à hauteur de deux millions d’euros.
Sensibiliser aux trames vertes et bleues
Au dôme de la biodiversité, sur les espaces génération nature du Congrès de l’UICN, l’Institut national de la recherche pour l’agronomique, l’alimentation et l’environnement proposait jusqu’à ce vendredi 10 septembre un jeu pour sensibiliser à l’importance des trames vertes et bleues dans la stratégie de biodiversité des politiques publiques. Pour ceux qui aurait raté cette animation, pas d’inquiétude ! Toutes les ressources utilisées pour le jeu sont disponibles sur le site du centre de ressources trame verte trame bleue. Issues de la loi Grenelle de 2010, cette politique se situe à la croisée du code de l’environnement et du code de l’urbanisme. En effet, elle consiste à aménager le paysage -terrestre ou marin – de façon à laisser des espaces de vie à la faune et à la flore. Corde à écureuil, passages petite faune pour éviter que les animaux ne traversent la route, « ascenseur » à poissons … Téléchargez les éléments du jeu pour les découvrir !
Atelier jeu Trame Verte et Bleue par Sylvie Vanpeene @INRAE_France #RECOVER @CentreTVB #UCNworldcongress #Marseille https://t.co/74Ir9IeM2f pic.twitter.com/73bedGqvmj
— INRAE Provence-Alpes-Côte d’Azur (@INRAE_PACA) September 10, 2021
Comment SUEZ agit pour la préservation des mangroves au Panama et en Martinique
SUEZ est engagé dans le monde entier, notamment au Panama et en Martinique, où le groupe est engagé dans la protection des mangroves, des zones humides dont le rôle est primordial en termes de préservation de la biodiversité et de la régulation du climat. Les mangroves et les zones humides sont des zones d’exception pour la biodiversité, notamment les oiseaux d’eau en migration. Elles préviennent entre autres des phénomènes d’érosion, de tempêtes et ouragans. Or, ces mangroves sont aujourd’hui menacées.
Face à ces enjeux, SUEZ s’est notamment vu confier le contrat d’extension de la station d’épuration des eaux usées (PTAR) de Panama City par le ministère de la santé de la République du Panama. Le groupe a ainsi mis en place une usine pour traiter les eaux usées et concrétiser les principes d’économie circulaire. L’objectif de ce projet est de doubler la capacité de traitement pour répondre à la croissance de la ville. L’usine Juan Diaz a ainsi été dotée d’une ligne de traitement de l’eau et d’une ligne de traitement des boues (digestion, anaérobie et déshydratation), et restituera l’eau traitée dans la baie de Panama, en conformité avec les normes internationales. En 2019, ce sont ainsi 5,5 millions de mètres cube d’eau qui ont pu être traités à la seconde.
En Martinique, SUEZ participe à l’extension des mangroves jusqu’à l’entrée du port de plaisance d’Etang Z’Abricots pour en réduire la vulnérabilité face à l’élévation du niveau de la mer, l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des tempêtes. Pour cela, SUEZ développe une approche en trois parties : installer une structure écologique en bois réversible, favoriser le dépôt de sédiment naturel, et enfin laisser les mangroves se développer librement. Encore une solution fondée sur la nature que propose SUEZ, présentée par son président directeur général Bertrand Camus à l’occasion d’une session du Congrès mondial de la nature.
(En partenariat avec SUEZ)
Jeunes ambassadeurs pour l’environnement : valoriser l’engagement des jeunes
Créé fin 2020 sous l’impulsion de Yann Wehrling, conseiller région d’Île-de-France, l’association Jeunes ambassadeurs pour l’environnement, c’est avant tout un réseau d’entraide par des jeunes, pour des jeunes. Une mission réalisable grâce au soutien du réseau des Eco maires, associations qui regroupe plusieurs élus engagés pour l’environnement. « Les Eco maires ont constaté qu’ils avaient énormément de sollicitations de la part de jeunes pour agir en faveur de l’environnement. Ne pouvant traiter toutes les demandes, ils nous font remonter les sollicitations pour que nous nous mettions en contact avec ces jeunes qui ont des projets », explique pour Gomet’ Charlotte-Amélie Dupuy, chargée de mission environnement au sein des Jeunes ambassadeurs pour l’environnement. En apportant leur soutien dans les procédures de demandes de subventions ou en donnant de la visibilité, l’association a pour but de « valoriser l’engagement des jeunes », ce qui a notamment été fait au travers de leur présence au Sommet mondial de la jeunesse, en avril dernier.
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