La Ville impose la pierre à l’édifice
En plus de l’animation du lieu, la mairie a également pu modifier à la marge son architecture. A l’issue « de discussions musclées », l’adjointe à l’urbanisme Mathilde Chaboche a réussi à imposer sa patte : « Je voulais surtout éviter la tôle. Au final, on va rajouter des barrettes en pierre sur les façades pour gommer le côté linéaire du bâtiment (…) Il doit faire écho dans sa verticalité avec l’église des Réformés mais aussi dans la matière », justifie-t-elle. Si l’élue se félicite de « l’écoute des porteurs du projet », elle rappelle néanmoins que le groupe Artplexe n’est que « locataire » des lieux. De plus, à des conditions plutôt avantageuses négociées avec l’ancienne majorité. La société profite d’un bail emphytéotique de 58 ans avec un loyer annuel de 15 000 euros seulement pour 3 750 mètres carrés de plancher en plein centre-ville. « C’est clairement une forme de subvention mais nous n’avions pas la possibilité de renégocier », avoue Mathilde Chaboche.
Document source : Le dossier de presse Artplexe
Liens utiles :
> Jean-Michel Wilmotte, designer du cinéma Artplexe : « Il fallait bien terminer cette Canebière » (2/2)
> Sept salles de cinéma, trois restaurants, un rooftop… Artplexe Canebière se dévoile (1/2)