Benoît Delaunay nouveau recteur d'Aix-Marseille fait sa rentrée

Benoît Delaunay a succédé à Bernard Beignier – nommé à l’académie d’Île-de-France – à la tête du rectorat d’Aix-Marseille. Nommé en conseil des ministres en mai 2024, Benoît Delaunay a fait sa rentrée des classes lui aussi, en ce mois de septembre avec sa casquette de nouveau recteur. Il était notamment présent aux côtés du président de région Renaud Muselier pour la pré-rentrée des professeurs à la toute nouvelle cité scolaire internationale.

Benoît Delaunay recteur — Le recteur Benoît Delaunay avec le président de la région Sud Renaud Muselier lors de la visite de la cité scolaire internationale, vendredi 30 août (crédit : JRG / Gomet’)

Il exerçait auparavant cette même fonction au sein de l’académie de Clermont-Ferrand et de l’académie de Toulouse, en qualité également de chancelier des universités. De 2020 à 2022, il a été chef du pôle Éducation, enseignement supérieur, recherche, jeunesse et sports à Matignon, conseiller du Premier ministre Jean Castex.

Benoît Delaunay : diplômé de Sciences Po et HEC

Agrégé des facultés de droit, docteur en droit public, diplômé de l’école HEC et diplômé de Sciences Po Paris, Benoit Delaunay a exercé comme professeur des universités à l’Université de Poitiers, à l’Université Paris Cité puis à l’Université Paris Panthéon-Assas. Il a été nommé conseiller d’Etat en 2023. Commandeur des Palmes académiques, chevalier de l’ordre national du Mérite, Benoit Delaunay est par ailleurs lauréat de l’Institut de France.

Benoît Delaunay prend ses fonctions dans un contexte incertain, alors que le nom du futur ministre de l’Education est encore inconnu et que de nombreuses réformes se mettent en place, notamment les groupes de besoins au lycée. Une grève dans l’éducation nationale est d’ores et déjà prévue par la CGT mardi 10 septembre.

Lors de la présentation des enjeux de la rentrée au rectorat vendredi 30 août (lire par ailleurs), face aux inquiétudes il se veut rassurant : « la rentrée est un exercice qui se prépare depuis le début de l’année écoulée. Nous sommes prêts, même si des incertitudes politiques ou institutionnelles peuvent exister. »