Vous êtes arrivé en tête du premier des élections municipales le 15 mars dernier, avec un second tour périlleux à venir. Comment appréhendez-vous la suite de ce processus électoral dont les dates sont encore floues ?
B.C. : Sincèrement, mon rôle de premier magistrat est vraiment de prendre toutes les mesures possibles, car les gens sont vraiment en attente de cela. Les réflexions sur les élections municipales, elles sont complètement gelées, arrêtées, puisqu’aujourd’hui je veux consacrer tout mon temps et toute mon énergie pour prendre les mesures permettant la meilleure harmonie possible de nos villages.
A choisir, préféreriez-vous que le premier tour des élections municipales soient rejoué, ou bien que ses résultats soient sanctuarisés ?
B.C. : Il y a une décision qui a été prise de maintenir ce premier tour, on peut vraiment s’interroger sur la pertinence de cette décision, par rapport au taux d’abstention. Un certain nombre d’habitants ont préféré ne pas se déplacer, on peut les comprendre. Les pouvoirs publics ont très vraisemblablement envoyé des signaux contradictoires, conduisant certains à ne pas aller voter, ce qui est toujours regrettable pour la démocratie. Une décision sera prise, que ce soit dans un sens ou dans un autre, on s’adaptera. Mais aujourd’hui, toute mon énergie est mise sur le Covid-19.
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