Comment vous positionnez-vous face aux candidatures de Michèle Rubirola et de Sébastien Barles, également écologistes revendiqués ?
C.M : Michèle comme Sébastien, on se connaît très bien, nous sommes amis, avec des hauts et des bas. Nous incarnons tous une vision de l’écologie différente. Michèle est tête d’une liste très à gauche. Sébastien, lui, mène une liste plus à gauche avec un grand volet social, au détriment peut-être un peu des idées écolos, moi je mène une liste très écolo, qui est centrale, centriste, certains diront plus à droite que celle de Rubirola, certes. Mais mon prisme dans cette campagne passe par un projet purement écologiste.
Comment entendez-vous dérouler cette ligne écologiste pour Marseille ?
C.M : Cela passe par créer de l’emploi et développer le port avec la transition écologique, vivre mieux à Marseille avec le plan de mobilité. Le projet Cardo que j’ai développé qui consiste à mettre chaque Marseillais à moins de cinq minutes d’un espace vert, végétaliser le parc Chanot, les alentours du Stade Vélodrome et le Vieux-Port, ce sont des vraies questions climatiques qui se posent, tout comme la manière de récupérer et retraiter les eaux pluviales pour nettoyer nos rues. Tout cela, je le construis au fur et à mesure, en essayant systématiquement de chiffrer les propositions que je fais.
En définitive, l’objectif sera-t-il de faire 5% dans les secteurs où vous serez représenté ?
C.M : Mon objectif est plus que 5% dans les secteurs. Bien évidemment, nous allons faire le maximum avec mes amis pour porter la parole écolo le plus largement possible, et nous verrons bien quelle résonance cela a dans la société. Moi ce que je veux aujourd’hui, c’est porter le débat, construire le débat, et avancer sur un projet écolo qui répond a énormément de questions sociales et entrepreneuriales. C’est ce pari là que je fais pour Marseille.
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