Il s’agit de contribuer à l’élaboration d’un « projet de territoire inclusif, accepté et approprié de tous, reposant en grande partie sur l’imagination et la vision des habitants. » Mais « attention » avertit Mme Blanchet-Bang, la période électorale est particulièrement sensible. « On sera très attentif à ce que notre travail ne soit pas récupéré par un parti ou un candidat. Le travail des citoyens doit être respecté. Il n’est pas interdit de s’engager mais dans ce cas il faut se mettre en retrait durant cette période » souligne-t-elle.
Un questionnaire pour récolter l’avis des habitants
Comment va s’organiser le travail ? Catherine Balguerie, rapporteuse de la saisine « Projet de territoire » souligne l’importance de « l’expression d’une parole de la société civile » et ajoute : « Nous voulons essayer de rassembler le plus grand nombre de propositions, pour établir une vision partagée. C’est l’enjeu du travail en commun. »
C’est pourquoi un questionnaire va être diffusé aux habitants. La synthèse sera rapprochée ou mise en regard aux projets des élus et aux textes cadres comme le SCOT (Schéma d’Organisation territorial). « On verra alors ce qui est bien pris en compte et ce qui manque » précise Catherine Balguerie.
La mission pour le Conseil de développement est de proposer des recommandations au mois de novembre en vue de l’adoption prochaine du Contrat de Transition Ecologique. Les travaux sur le « Projet de territoire » lancés à la suite de l’assemblée générale se poursuivront jusqu’en septembre 2020. Ils donneront lieu à deux points d’étape pour présenter l’avancement aux élus, suivis d’une communication publique (février et mai 2020). Alors que l’incertitude plane sur l’avenir des conseils de développement (lire ci-dessous) celui du Pays d’Arles témoigne bien de la vitalité de l’engagement citoyen.