En tant que maire de secteur, Samia Ghali avait-elle vraiment les leviers pour agir dans le 15-16 ?
Jean-Marc Coppola : Les leviers, elle ne les avait peut-être pas en matière de compétences, certes, mais le rôle d’un élu est avant tout de créer des rapports de force pour porter les besoins des citoyens. En 2010, quand j’étais élu au conseil régional, j’ai réussi à obtenir avec mes amis la gratuité de la carte Zou. Nous avons obtenu cela car cette cause était populaire. Un élu de secteur, avec le peu de pouvoir qu’il a, doit savoir faire pression pour obtenir des changements pour son territoire en associant les habitants aux décisions et aux conquêtes à gagner.
Quels seront vos principaux chantiers pour le 15-16 ?
Jean-Marc Coppola : Tout d’abord, si je suis élu maire de secteur, ma grande priorité sera de mettre fin à la ghettoïsation qui touche les quartiers et les noyaux villageois du 15-16. Cela se fera par une politique ambitieuse du logement, qui passe par de la construction, mais également par de la rénovation et une vraie lutte contre l’habitat indigne. La pauvreté est galopante, il faut des élus engagés pour faire revenir une économie dynamique et lutter contre le chômage et l’économie parallèle. Je veux également agir pour un retour des services publics notamment au niveau des écoles, dont l’état est extrêmement préoccupant dans ce secteur.
Lien utile :
Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, à Marseille pour soutenir Michèle Rubirola