La protection des données informatiques est devenue cruciale pour les entreprises. Selon les estimations de Markess by Exaegis, le marché de la cybersécurité représenterait 2,8 milliards d’euros en 2022 et pourrait attendre 4,2 milliards d’euros en 2025. Le salon « Accessecurity » a donc bien trouvé son crréneau depuis 2015. Mais l’événement organisé par la Safim s’intéresse à bien d’autres mondes que l’informatique. Il a adresse tous les enjeux et défis de la sécur et de la sûreté, des personnes comme des lieux, des organisations et mêmes des États.
Cette année, l’événement se dérouleles 8 et 9 mars 2023dans l’enceinte du Parc Chanot avec plus d’une centaine d’exposants.
Parmi eux, une quinzaine d’entreprises des Bouches-du-Rhône seront présentes. Deux entreprises aixoises présenteront leurs solutions : TIL Technologies proposera de nouvelles fonctionnalités pour la sûreté des bâtiments et Arclan présentera ses solutions d’alarmes et alertes en Industries. Du côté de Marseille, Mailinblack, qui a bouclé une levée de fonds de 50 millions d’euros en septembre 2022, présentera sa nouvelle solution de formation Cyber Academy.
Le grouoe d’équipements et de services Snef à travers sa filiale, Snef Connect, sera aussi de la partie. La marque déploie des solutions de vidéoprotection, de contrôle d’accès, de la détection.
Seront présents également, Aixagon (Peypin), CCF Comptoir des Courants (Aubagne), CBM (Aix-Les-Milles), Mwdistribution-Hoplite (La Penne-sur-Huveaune) et basés à Marseille : Human Protection, ETS Descours & Cabau, le groupe Feraud, Cirfa Bureau terre, sécurité industrielle, ESAIP et SDIS 13.
Des nouveautés au programme
Plusieurs nouveautés sont annoncés pour cette nouvelle édition d’Accessecurity. En ouverture de l’événement, trois trophées de l’innovation seront remis. Un premier pour le volet cybersécurité : la clé biométrique Keopass (Baden), un concepteur de dispositif d’authentification forte pour la sécurité physique et logique. Un autre pour le volet sûreté : le robot Thalamus de Scopex (Plougoumelen), un fournisseur d’équipements pour la lutte contre les engins explosifs improvisés et la dépollution des zones, la protection des périmètres. Le dernier, le prix du jury, sera décerné à Bolloré Protection SAS (Treillières) pour son portillon Onyx Outdoor qui réalise un contrôle des flux pour les piétons et les vélos.
Les organisateurs ont également prévu un espace recrutement en partenariat avec Cyberjobs pour favoriser l’embauche de nouveaux talents. Sur les 10 000 profils enregistrés sur la plateforme, 800 sont situés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur et 688 seraient prêts à être mobiles sur le territoire. Tout au long des deux jours, un cyberchallenge en partenariat avec l’association Hack In Provence sera organisé pour résoudre des challenges à difficulté croissante.
La veille du salon, une visio-conférence sera ouverte et gratuite pour le grand publicà 19h le 7 mars pour aider à mieux sécuriser ses documents en ligne. Cette conférence intitulée : « Comment sécuriser son ordinateur, téléphone et ses comptes en ligne au quotidien ? » sera accessible directement via le site internet du salon.
PROGRAMME DU COLLOQUE
Le 8 mars : Cybersécurité
10H30-11H45 ■ Stratégie cyber et règlementation : quel constat, quels résultats à ce jour et quelles perspectives ?
11H45-13H00 ■ Industriels et professionnels de la cybersécurité : anticiper le risque ou être toujours en réaction ?
14h30-15h45 ■ La cybersécurité en pratique au quotidien. comment les organisations relèvent-elles le défi ?
15h45-17h00 ■ Cyberattaque et gestion de crise. le défi de la résilience et de la permanence du service
Le 9 mars : Sûreté
9h30-10h30 ■ Quel est l’état de la menace pour les entreprises et les administrations ?
10h30-11h30 ■ Cas pratique : quelles méthodes pour renforcer la sécurité d’un site ?
11h30-12h30 ■ Comment lutter contre les incivilités ?
14h00-15h00 ■ Comment intégrer surveillance humaine et nouvelles technologies ?
15h00-16h00 ■ Comment gérer un retour d’expérience après une crise ?
16h00-17h00 ■ Comment la profession pourra-t-elle réussir la sécurité des jeux olympiques 2024 ?