C’est peut-être la bonne idée de l’été. L’association France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui œuvre au quotidien pour la protection de la nature dans notre région, s’ouvre à la mer et au littoral.
Un an après le lancement de son application mobile « Sentinelles de la nature »¹, l’antenne régionale du petit hérisson rouge étend son champ d’action aux milieux littoraux et marins. La version 2.0 de la plateforme dédiée à la protection de l’environnement offre de nouvelles possibilités à ses utilisateurs. Il est désormais possible de signaler « abus, dégradations et bonnes pratiques aussi sur le littoral et en mer jusqu’à 22 km des côtes », précise l’association au 27 000 adhérents sur son site web.
- « L’application Sentinelles de la Nature permet d’alerter les référents territoriaux de France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte Azur sur les atteintes à l’environnement, et de faire connaître les bonnes pratiques mises en œuvre sur son territoire » (Source : FNE Paca)
À l’intérieur de ces nouvelles zones côtières et marines, les milliers de « sentinelles » – surnom donné aux utilisateurs de l’application – pourront désormais alerter, par exemple, sur les dégradations de l’herbier de posidonie par mouillage inadapté, sur l’abandon de déchets de diverse nature, sur le lavage inadapté des cuves à eaux grises ou noires, ou encore sur l’enlèvement trop précoce des posidonies sur les plages.
Sentinelles de la nature : l’application mobile qui monte, qui monte
FNE Paca déclare qu’après une année de fonctionnement dans la région, « un premier bilan permet de constater une mobilisation citoyenne importante » avec près de 400 signalements recensés sur la plateforme, dont 355 pour des dégradations de l’environnement.
L’association assure avoir engagé 252 actions auprès des autorités compétentes : « courriers adressés aux maires, aux services des préfectures, signalements aux autorités de police de l’environnement, saisines des procureurs de la République ». Un travail fastidieux qui a notamment permis de résorber plusieurs dépôts sauvages de déchets (une tare qui concerne 70% des signalements), et d’engager la mise en demeure de certains propriétaires privés.
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