Fabrice Coquio, le président en France de l’opérateur américain de data centers Digital Realty n’a jamais la langue dans sa poche. Depuis plus de dix ans, il a investi beaucoup (1,5 milliard d’euros) à Marseille pour faire de la ville un hub numérique mondial. Le récent sommet de l’IA qui se déroulait à Paris et auquel il participait lui donne l’occasion de préciser les nouveaux enjeux de développement à l’échelle du territoire. Il demande notamment à la Métropole Aix-Marseille Provence de produire urgemment un schéma stratégique afin de savoir où et comment continuer à investir.
Quelle est votre réaction après l’organisation du sommet international de l’IA qui vient de se dérouler à Paris et auquel vous avez participé ?
Fabrice Coquio : Il y a eu plusieurs événements lors de ce sommet auquel Digital Realty a participé. Notre président, Andy Power, a d’ailleurs fait l’aller-retour depuis les USA pour montrer l’importance que Digital Realty accorde à la France. Des séances “off” comme à la Marine nationale, qui a fait un événement spécifique à l’école militaire, et des réunions officielles du sommet, comme celles consacrées aux infrastructures et aux investissements, étaient organisées par l’Elysée, en présence de plusieurs ministres comme Marc Ferracci et Clara Chapaz. Tout cela en présence d’Emmanuel Macron qui, comme à son habitude, a dirigé les tables-rondes (rires). C’est une formidable initiative du chef de l’Etat, du gouvernement et de Business France qui a été à la manoeuvre. Cette mise en lumière est dans le bon tempo, dans le contexte international de l’annonce du projet Stargate, de l’arrivée de Trump aux Etats-unis et de l’explosion des sujets IA. On aurait aimé une présence plus forte de l’Europe même si Ursula Von der Layen était présente le soir. Ce sommet était organisé par la France avec l’Inde dans le cadre du partenariat indo-pacifique lancé dès 2018 par le président Macron, avec des prolongements à Marseille cette semaine.
Au total, c’est très important qu’au plus haut sommet de l’Etat, on indique l’enjeu, la route à suivre et la volonté d’accompagner cette quasi révolution industrielle constituée par l’émergence de l’IA. Les investissements annoncés sont colossaux : 109 milliards d’euros, c’est deux fois le budget de la défense. Mais le Président a bien noté lors de la réunion plénière où se trouvaient les acteurs de l’IA, les gros opérateurs mondiaux de data centers, les fonds d’investissements mais aussi les différences d’engagement entre les annonces et les projets réellement portés.
C’est-à-dire ?
Fabrice Coquio : Mes confrères d’Equinix (basé en Californie, ndlr) pax exemple, avec qui nous partageons une sorte de duopole mondial, sont contraints comme nous à ne communiquer que sur des dossiers publics dans le cadre des enjeux de traitement équitable des investisseurs. C’est le problème d’une société cotée. MGX (fonds souverain des Émirats arabes unis, ndlr) peut annoncer 50 milliards et personne ne lui demande des comptes. Digital Reality a choisi de communiquer à Choose France. Nous avons présenté plus de 5 milliards d’investissements qui correspondent à des éléments publics, donc avec des calendriers. Nous intégrons dans ces chiffres des dossiers comme MRS 5 et MRS 6 et des projets à Paris. Une société comme Telehouse, non cotée, a évoqué près d’un milliard d’investissements mais n’a pas mentionné de localisation ni d’horizon temporel. Nous, nous avons donné des dates de livraison des projets.
Quels fonds d’investissements étaient présents ?
Fabrice Coquio : Essentiellement en provenance d’Amérique du Nord comme Appolo, JP Morgan ou Brookfields, et donc MGX des Emirats. Mais à l’Elysée, il n’y avait pas de fonds européens. C’est un vrai sujet, que l’on connait bien, depuis longtemps. Vous avez quelques grands acteurs européens. Je pense à Ardian et au fonds Dif aussi. Ils ont commencé depuis un à deux ans à investir dans l’infrastructure. Mais on joue avec une mobylette face à une Bentley…. Ce n’est pas à l’échelle.
Vous évoquez dans votre communiqué diffusé le 11 février, treize nouveaux data centers et cinq milliards d’euros d’investissements. Ce ne sont donc en fait pas des projets nouveaux ?
Fabrice Coquio : Non, comme je le disais précédemment, ils sont intégrés à notre plan public. A l’heure où l’on se parle, nous sommes en train de donner les coups de pioche de MRS 5 et nous avons déposé les dossiers ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement, ndlr) pour MRS 6. Les 11 restants sont situés autour de Paris. Avec MRS 5 et MRS 6, c’est quand même, à Marseille, 20% de l’investissement total annoncé, soit un milliard. A notre connaissance, il n’y pas personne qui mise de tels montants à Marseille. J’ai été surpris que certains comme Brookfiels ou Telehouse ne soient pas plus précis sur leur engagement à Marseille. A Choose France, il y a presque un an, ils avaient déjà fait des annonces pour Marseille. Et l’on ne voit rien venir. C’est pour cela que le Président a lancé une petite pique : “Merci pour les engagements mais je vois bien une différence entre les dossiers datés et approuvés et ceux basés sur de l’intention.” Il ne faut pas sous-estimés les 109 milliards engagés en terme de promesses. Il ne fait pas les sous-estimer mais il reste maintenant à les confirmer.
« La donnée va où est la donnée »
On a quand même l’impression d’une accélération de la demande et des besoins. Est-ce que cela vous surprend ?
Fabrice Coquio : Non, elle ne nous surprend pas pour une raison simple. MRS 5 et 6, soit un milliard d’investissements, cela fait déjà quelque temps que l’on y travaille… On a mis dix ans pour investir 500 millions à Marseille et l’on décide d’investir ensuite un milliard en une fois. Nous doublons ce que l’on a déjà investi pour faire de Marseille le 6e hub mondial avec nos clients. Donc il y a bien une accélération. Personne à Digital Realty n’est surpris.
Pourquoi, du coup, ne pas se projeter plus encore sur le territoire ?
Fabrice Coquio : En tant que société cotée (bourse de New York, ndlr), nous avons simplement le droit de divulguer ce qui a déjà une dimension publique. Mon métier par nature, depuis 25 ans avec les équipes, c’est de pousser les murs et de faire de nouveaux bâtiments. Alors heureusement que l’on travaille sur de nouveaux projets, que ce soit à Francfort, à Paris, Marseille ou ailleurs ! Dans quelques semaines, nous allons inauguré notre nouveau data center en Crète à Heraclyon. Ce n’est pas prêt de s’arrêter. Si la vie de Digital Realty se terminait à MRS 6, ce serait triste.
Il y a encore du potentiel à Marseille ?
Fabrice Coquio : Oui, largement ! Marseille est une ville “gateway”. Certes, il n’y a pas la concentration de services informatiques que l’on peut trouver à Londres, à Paris ou Francfort. Ce n’est pas le PIB informatique de la région ou de la métropole qui représente l’élément fondamental. La preuve, la grande majorité de nos clients sont essentiellement étrangers. En revanche, Marseille dépend de deux choses. L’une, qui ne bouge pas : c’est l’endroit idoine pour entrer dans l’hinterland européen. La géographie ne va pas changer. Ce qui évolue en permanence, c’est l’appétit sans cesse renouvelé à ramener toujours plus de capacités à Marseille par les câbles sous-marins. J’ai appris hier qu’il y avait des nouveaux projets, et pas des moindres, qui vont traverser la Méditerranée et rapporter encore un petabyte de plus que ce que l’on imaginait. Nous sommes dans ce que nous imaginions et servons depuis très longtemps. Cela vient valider ce que nous avions théorisé avec l’université de Berkeley, la notion de “data gravity” : la donnée va où est la donnée.
Marseille a déjà un poids qui entraîne une gravité de telle sorte qu’un nouveau câble ne se pose plus la question : il doit arriver à Marseille et avoir au moins l’une de ses branches ici. Tout l’enjeu, désormais, c’est qu’il y ait sur le territoire une programmation urbaine ou régionale pour accompagner ce mouvement. Nous sommes dans une dimension stratégique nationale et le sommet qui vient de se dérouler à Paris l’a bien rappelé. Bien sûr, on peut avoir un réflexe de “Pas dans mon jardin“… Mais à un moment donné, il faut arrêter les sujets “cloche-merle” et avoir une vision un peu plus large de la place de la France.
Quels sont les atouts de la France ?
Fabrice Coquio : Ils sont délirants. Nous avons une géographie, une production excédentaire d’électricité, encore pour les 15 à 20 ans qui viennent malgré la mutation des usages. Nous sommes les seuls à disposer d’une énergie décarbonée. Et en plus, nous avons un peu d’espace. L’Etat dit aujourd’hui, enfin : on va programmer où l’on va mettre les data centers. La carte des 35 localisations diffusées lors du sommet, c’est à la fois une combinaison de projets existants mais aussi les sites où EDF et RTE, qui étaient présents à la réunion à l’Elysée, ont identifié des lieux, en termes très significatifs d’espace et d’énergie qui peuvent être demain, à très court terme, déployés pour ces data centers et l’IA. C’est une révolution. EDF s’est engagé à lancer des AMI fin février – début mars pour différentes localisations au droit de foncier lui appartenant pour des raccordements avec RTE. Ce n’est pas forcément sur un site d’une centrale nucléaire. Ce peut être près d’un barrage. Au moment où l’on se parle, la liste n’a toujours pas été divulguée. Et c’est normal. Nous sommes dans un Etat de droit. Il va y avoir des appels à manifestation d’interêt puis un appel d’offre public. Ce que l’on peut espérer, c’est que, par la volonté présidentielle, les procédures aillent vite.
« Il va bien falloir que la Métropole fasse aussi son travail »
Vous parliez de planification stratégique. Où en est-on sur le territoire ?
Fabrice Coquio : Il y a eu un travail de l’ancien préfet Mirmand afin de définir un “dire” de l’Etat sur l’implantion des data centers sur le territoire, notamment sur les zones de Plan de Campagne ou des quelques zones d’activités autour d’Aix. Ce travail doit être converti dans le plan local stratégique de la Métropole. Cela fait presque un an désormais que l’on attend la Métropole. Elle a confié une étude à l’Agam (Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise, ndlr) alors que le travail avait déjà été fait. Je sais que cette étude est bouclée depuis septembre. Or, nous ne connaissons toujours pas la position de la Métropole. Il va bien falloir que celle-ci fasse aussi son travail. L’un des messages du président de la République est que la vitesse de l’IA réclame une mobilisation rapide. Si on veut être dans la course, et la France a des atouts, il faut que l’on s’y mette !
Qu’attendez-vous exactement de ce schéma directeur métropolitain ?
Fabrice Coquio : Pour préparer MRS 7, 8, 9, et les suivants, je ne sais pas où on s’arrêtera, il est fondamental de pouvoir concilier les trois parties prenantes des projets : les opérateurs investisseurs, le réseau de transport électrique et la volonté de l’aménagement du territoire par les collectivités, à commencer ici par la Métropole Aix-Marseille Provence. Le sujet des centres de données dans la région, il n’est ni à Monaco, Nice ou Cannes mais bien à Marseille et ses alentours. Les pouvoirs publics doivent valider ce qui est prédestiné à recevoir des installations. C’est vraiment ce que j’appelle de mes voeux depuis très longtemps : de la programmation urbaine.
Je peux vous donner un exemple. L’une des critiques adressées aux data centers est qu’ils consomment du foncier. Partout ici, nous sommes dans un plan local d’urbanisme (PLU) à 20 m de haut maximum pour les bâtiments. A Bouc-Bel-Air, c’est encore pire avec une limite de hauteur à 11 mètres, soit la valeur pour un entrepôt classique. Nous savons techniquement faire des bâtiments jusqu’à 50 m de haut. Il ne s’agit pas de faire une tour en plein milieu de la garrigue. Mais par définition, si on double la hauteur, on a besoin de deux fois moins de foncier. Même si je ne pense pas que, compte tenu du tissu urbain local, on puisse monter à 50 mètres comme à Francfort, ce n’est pas non plus une hérésie d’envisager de passer à 25 ou 30 m à certains endroits. Et mécaniquement, nous consommerons un tiers à 40% de foncier en moins. C’est ce genre d’arbitrage qu’une Métropole se doit de faire et de l’intégrer dans le PLU. Sinon, nous sommes traités comme la pizzeria de quartier ou un magasin lambda.
A Bouc-Bel-Air, où sera situé MRS 6 ?
Fabrice Coquio : Nous avons racheté l’ancien entrepôt logistique de Décathlon (transféré au parc des Aiguilles à Ensuès-la-Redonne, ndlr). On garde la coque du bâtiment car nous ne pouvons pas faire autrement.
Au-delà des enjeux de fonciers, il y a aussi des défis énergétiques…
Fabrice Coquio : Oui, tout à fait. Nous devons être raccordé au réseau RTE et qu’il puisse nous fournir des lignes enterrées de 63 à 220 000 volts ou autre, pour que l’on puisse installer notre poste privé qui va alimenter le data center. Il y a aussi une directive européenne qui impose aux acteurs du secteur pour les prochaines années d’avoir un coefficient de réutilisation de leur chaleur fatale dans des réseaux locaux de chaleur. Mais pour faire cela, il faut être deux. Donc le territoire doit aussi s’organiser pour mettre en place ces réseaux. Là aussi, c’est le travail de la Métropole de dire où vont se trouver les équipements. A Bouc-Bel-Air, il n’y a pas de réseau de chaleur. Du coup, nous sommes obligés de prendre des initiatives. On discute avec différentes parties prenantes, qui sont des voisins du site, pour voir s’ils pourraient être intéressés par notre chaleur fatale. On fait du “one to one” alors que l’on pourrait faire du “one to many”. Ce n’est pas le même enjeu. Notre métier marche plutôt mieux si l’on est tous les uns à côté des autres. A Paris, sur la communauté urbaine de Plaine Commune (Aubervilliers, Saint-Denis, saint-Ouen, etc.) vous avez 47 data centers sur 25 km2.
Plan de Campagne vous parait-elle une zone favorable à cette concertation ?
Fabrice Coquio : Oui, c’est ce que préconisaient les comités techniques et de pilotage organisés par l’ex-préfet Mirmand. Le principe était de dire que la zone commerciale, entre sa création et aujourd’hui, a beaucoup changé, que de nombreux bâtiments sont anciens et pas très beaux, que les usages de consommation évoluent, qu’il n’y aurait pas la nécessité d’artificialiser de nouveaux sols et enfin que le site est bien raccordé au réseau RTE. Est-ce que c’est l’endroit idoine ? Je ne sais pas. Mais pour moi, c’est le meilleur actuellement.
« On ne peut pas tergiverser sur l’intérêt stratégique de la ligne à très haute tension de RTE »
Est-ce que vous dépendez dans le futur de la réalisation de la ligne à haute tension de 400 000 volts par RTE entre la vallée du Rhône et Fos ?
Fabrice Coquio : Pour le projet MRS 6 à Bouc-Bel-Air, non, car nous nous sommes engagés il y a longtemps. Nous avons pris des capacités disponibles sur le poste de Septèmes-Les-Vallons. Mais effectivement, si l’on veut aller plus loin à terme, il n’y pas de secret. Il faudra bien que la ligne qui doit venir jusqu’à Cabriès entre en opération. C’est à l’horizon 2030. Attention, je ne veux pas être un Cassandre. Mais si pour une raison ou une autre, légitime ou pas, cette ligne ne se fait pas dans le calendrier, on peut oublier tous les investissements de réindustrialisation, de décarbonation et les data centers… En gros il ne restera plus grand-chose. Donc on ne peut pas tergiverser sur l’intérêt stratégique de cette ligne.
Êtes-vous inquiet ?
Fabrice Coquio : Pour l’avenir de Marseille, moi, je suis inquiet. Si chacun ne fait pas son boulot, et si la population et les élus ne comprennent pas les enjeux stratégiques qui dépassent largement le problème de son jardin, cela peut devenir très compliqué. Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI, a raison de parler de “momentum.” Mais cela n’a pas vocation a durer éternellement.
Vous ne croyez pas à des solutions énergétiques alternatives comme les petits réacteurs nucléaires (SMR) ?
Fabrice Coquio : A court terme, je n’y croit pas du tout. C’est une position personnelle. Il n’y a pas de problématique technologique puisque le SMR existe depuis 40 ans. La preuve, ces modules existent à Toulon dans les équipements de défense nucléaire et personne ne le conteste. Mais quand je vois l’évolution sociale, légitime d’ailleurs, liée à l’inquiétude environnementale – regardez avec la ligne à haute tension alors que cela fait 130 ans que l’on en construit – vous imaginez, demain, dire aux gens de la Plaine de La Crau : “on va mettre un petit réacteur nucléaire pour alimenter un data center, ça va être très sympa…” Voilà, je n’y crois pas une seule seconde. Je crois plutôt à ce que certaines de ces technologies pourront être utilisées à certains endroits, à commencer avec ceux qui ont l’habitude de travailler avec du nucléaire à proximité. On peut l’imaginer sur des fonciers d’EDF ou d’autres acteurs qui ont une légitimité dans le secteur comme en Belgique. Mais ça va mettre du temps. A un horizon de dix ans, je ne vois pas du tout une quelconque chance pour qu’il y ait à Marseille ou en proximité l’usage d’un SMR dans mon secteur d’activité.
Pour finir, sur MRS 5 et MRS 6, est-ce qu’il y a des changements sur le calendrier ?
Fabrice Coquio : Non, c’est très clair. Pour MRS 5, on livrera les espaces pour les clients fin 2026 – début 2027. Pour MRS 6, on envisage également de livrer les premiers éléments début 2027. Actuellement, sur ce site, nous sommes en train de finaliser la phase instruction ICPE. Notre dossier est complet. Nous entrons maintenant dans le schéma administratif, que l’on connaît très bien, lié au travail très sérieux effectué par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, ndlr). Nous avons la chance en France d’avoir des préfectures efficaces et des personnes très compétentes dans les Dreal.
Hub numérique : Marseille passe à la 6e place mondiale
La cité phocéenne dépasse Hong Kong et passe en un an de la 7e à la 6e position du classement 2024 des hubs Internet mondiaux établi par Telegeography, l’un des principaux cabinets de conseil et de recherche en matière de télécommunications à l’international. Marseille dispose d’un atout considérable avec la présence de 18 câbles sous-marins reliant la ville à 57 pays et plus de 5 milliards d’utilisateurs mobiles. Marseille concentre également une forte présence d’infrastructures de câbles fibres optiques terrestre et plus de 200 cœurs de réseaux télécom. Depuis 11 ans, la ville s’est affirmée comme la porte d’accès télécom, cloud et numérique stratégique entre l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie, et est passée de la 44e place du classement de Telegeography à la 6e. Une progression fulgurante qu’aucune autre ville ne peut revendiquer.
Liens utiles :
L’actualité des datas center dans les archives de Gomet’
Moratoire sur les data centers : le coup de gueule de Fabrice Coquio (Digital Realty)
Data center, logistique : le projet Segro à Marseille dans le collimateur des associations
Sommet sur l’IA : la région Sud se place pour accueillir « des projets stratégiques »
Sommet de l’IA : EDF se lance dans l’accueil de data centers
France Digitale a identifié 40 start-up de l’IA en région Sud