Les gens du Nord…
Par contre, cette tendance a bien été réelle pour une clientèle extérieure au département : « la sortie du deuxième confinement a été marquée selon la FNAIM, par le retour d’une clientèle aisée venant du nord de l’Hexagone souhaitant s’installer dans le département (Pays d’Aubagne, Pays d’Aix, centre de Marseille…) ayant les capacités financières (après la vente de leur résidence principale) d’acquérir un bien avec extérieur dans le Sud pour installer leur famille tout en gardant un pied à terre dans leur ville d’origine, siège de leur activité. »
L’année 2020 a également été marquée par « une forte présence des investisseurs sur le marché pour des biens entre 100/150 000 euros qui ont pu bénéficier de l’épargne forcée engendrée durant ces semaines de confinement, laquelle a permis de remédier à la baisse de revenu de certains ménages ; associée à une perte de confiance dans les valeurs actions et à une baisse de la consommation, l’épargne ainsi réalisée s’est presque naturellement reportée vers le logement qui a ainsi conforté son statut de valeur refuge. »
Rappelons que selon les estimations de la Banque de France, l’épargne des Français a doublé passant à 200 milliards d’euros et que l’investissement « pierre » reste tant psychologiquement, que statistiquement une valeur stable, voire lucrative.
Le frein vient des limites de l’offre. Pour les professionnels de l’immobilier, il est clair que « l’offre de biens selon Didier Bertrand, a poursuivi sa baisse en 2020, les vendeurs préférant reporter la mise en vente de leur logement et donc leur projet d’achat à une période moins contraignante : peur de ne pas avoir de visites, crainte de ne pas pouvoir signer un compromis, peur de faire une vente longue forcée en fonction des restrictions de circulation… Les biens vendus durant cette période sont ceux dont les propriétaires avaient l’obligation de vendre : changement de situation professionnelle ou familiale, décès, succession. »