Cette année encore, le Comité régional du tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur renforce son partenariat avec l’application de navigation GPS Waze, qui permet de renseigner sur le trafic. Ce partenariat, expérimenté pour la première fois l’été dernier, a pour objectif de protéger les sites naturels sensibles. « Le problème n’est pas le nombre de personnes fréquentant un site mais leur densité à un instant précis », constate Renaud Muselier, président de la Région Sud, lors d’une conférence de presse mercredi 26 mai à Raphèle-les-Arles. Il précise les motifs qui ont poussé la Région à s’allier dès 2019 au géant du numérique, filiale de Google : « Waze compte plus de 15 millions d’abonnés en France ». Une communauté importante qui permet de toucher le plus grand nombre de personnes, au national et à l’international.
Au départ expérimenté dans quatre sites naturels régionaux (le sentier des ocres à Roussillon, le Colorado provençal à Rustrel, le sentier Blanc Martel et la plage Saint-Julien au bord du lac d’Esparron), il sera élargi cette année à huit des 14 parcs naturels que compte la région : les parcs nationaux des Calanques, des Ecrins, du Mercantour et de Port-Cros ainsi que les Parcs naturels régionaux des Alpilles, des Préalpes d’Azur, de la Sainte-Baume et du Verdon. Il a vocation à s’étendre encore : « Nous prévoyons de lancer des tests sur quelques destinations en 2020, avant de peut-être généraliser ce système à toute la région », détaillait déjà en 2019 le directeur marketing du CRT Paca Yannick Lemagadure pour Gomet’.
Comment l’application lutte-t-elle concrètement contre les pics de fréquentation ? En proposant aux utilisateurs des circuits alternatifs, moins connus, pour permettre une meilleure répartition des flux touristiques. Selon des statistiques fournies par les partenaires, l’été passé, ce dispositif a touché 325 000 conducteurs et a influé sur 28 000 navigations, orientées vers d’autres circuits.